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 La Sentinella - numéro daté du 16 juillet

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Jennifer Dominguez
Journaliste
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Jennifer Dominguez


Nombre de messages : 2
Date d'inscription : 05/08/2008

La Sentinella - numéro daté du 16 juillet Empty
MessageSujet: La Sentinella - numéro daté du 16 juillet   La Sentinella - numéro daté du 16 juillet Icon_minitimeMar 5 Aoû - 18:01

http://san-pedro.50webs.org/sentinella.htm

LA SENTINELLA

San Pedro, mensuel ~ 16 juillet 2008 ~ 0.52 Pe$ ~ journal d’opinions


VERRER PRESIDENT !

La victoire de l'ex-Cuchillerio Zierra Verrer pourra-t-elle apporter la stabilité au San Pedro ?
Las Santas, 16 juillet
Cinq mois après l'adoption de la nouvelle constitution, le San Pedro a élu son quatrième président : après Strauss-Tijuarez (président provisoire), Julio de Vilepini et Francisco Filón, dont aucun n'est encore en vie aujourd'hui (!), c'est au tour du cabo Zierra Verrer d'endosser l'habit présidentiel. Prions pour lui !
Le nouveau résident du Palacio Dorado hérite d'une situation politique chamboulée : les disparitions de SSres. Strauss-Tijuarez et Filón, leaders de l'UCP et du PDP, offrent au pays la chance de repartir de zéro (voir article suivant), avec quelques difficultés et notamment la perspective d'un pays divisé par le résultat des présidentielles. L'adversaire malheureux de Zierra Verrer, Carlos Corrupto (SCALP), n'a pas encore réagi à l'annonce des résultats. Lui qui avait beaucoup hésité avant de se présenter a sans doute rendu les électeurs inquiets. La tâche de Zierra Verrer sera d'autant plus ardue que la Mano Abierta ne semble pas totalement acquise au transfuge de la Cuchilleria, sans étiquette politique précise.
Une grande incertitude demeure quant à la capacité de Zierra Verrer de fédérer un gouvernement uni et compétent autour de sa personne, les principales forces vives de la nation s'étant divisées en clans à l'heure des présidentielles. Le ministre des sports et de la culture, Carlos Corrupto, ainsi que les señores de Monte-Vatinaco et Dominguez, pouvaient sembler apporter leur activité et leurs compétences au San Pedro. Qu'en sera-t-il après la bataille ? Oscar Dominguez a pour sa part déclaré publiquement son hostilité envers celui qui avait proposé de le fusiller avec son nounours en peluche pendant son incarcération préventive, quelques jours avant le début de la campagne.
Pour l'heure, le San Pedro n'a pas encore intronisé son nouveau président. D'aucuns redoutent la présidence du "candidat de la Casa Mirador", pas très populaire mais soutenu par le système. Il est trop tôt pour juger, et souhaitons toute la chance du micromonde à señor Zierra Verrer !
Les résultats officiels des présidentielles du 12 au 14 juillet :
- Sr Verrer, 44.44 %


- Sr Corrupto, 27.78 %


- Sr de Monte-Vatinaco, 16.67 %


- Sr di Spinolata d'Istria, 5.56 %


- Sr Dominguez, 5.56 %



╝╚

UNE AFFAIRE ELUCIDEE ?

Entretien avec Duarde Clopez, spécialiste de l'histoire des sociétés secrètes au San Pedro
Retour sur l'affaire des "Sept Couilles de Cristal" qui a enflammé le San Pedro au début du mois de juillet, avec un bilan catastrophique pour le pays : trois décès, et une paranoïa qui est à peine retombée.
La Sentinella : Señor Clopez, peut-on dire que l'affaire des Sept Couilles de Cristal est un tournant dans l'histoire du San Pedro ?
D.Clopez : Evidemment. Il faudrait être idiot pour ne pas s'en rendre compte.
La Sentinella : La Basura a mené l'enquête et révélé l'existence d'un contentieux vieux de plusieurs siècles autour d'une secte sado-hamachiste (sic) à laquelle les trois victimes connues des "lanceurs de couilles" auraient été liés. La découverte du Cojonomicon a permis de confirmer les résultats de cette enquête. La piste de la vengeance personnelle de Huascarayan, déçu de ne pas avoir reçu de voiture comme il l'espérait, est donc abandonnée ?
D.Clopez : J'ai les plus grands doutes à ce sujet. N'oublions pas que le chef hamac Incahuac Huascarayan avait annoncé, sur la liste, les choses clairement et en ces termes : "MHRGRMMMGRGMMMEMGR MGRAAAHUAACAMMRR MAR ADCACARRARMMLAMARMA RALCARRFGRGRMMRG R !!! RAHUAAAHUARFRGRUAA AHAHAUAHCHACHAYO UUUAHRG ! AGUA HUAC CHOHAURRRRRUAAAC ! MHRGRMMMGGRRRAAAAA ARMGRAAAHUAACAMM RRMAR ADCACARRARMMLAMARMA MDRFAVROUUUUAAAAAM !" Pour moi, c'est clair comme de l'eau d'orangite.
La Sentinella : Ce qui veut dire ?
D.Clopez : L'interprète de M. Huascarayan l'a lui-même traduit ainsi :"Le grand chef hamac Incahuac Huascarayan dit la chose suivante : les grands prêtres demandent depuis plusieurs lunes une boîte-de-fer-qui-roule "Hamachita" pour entrer en communication directe avec la Déesse-Araignée Pirùetl Cacahuelt gardienne de la ligne des Cinquante-Sept Diagonales Concentriques du Double-Centre de Gravité du Serpent à Plumes de Pan. La boîte de fer qui roule n'a pas été donnée au peuple élu du Domaine Sacré des Pics de Feu Eternel. Le chemin guerrier du chantier lumineux va donc être pris par le peuple hamac, choisi par le Dieu-Vengeur Petruchianiuac Rascuachichayoclt au corps d'hirondelle, à la tête de coyote et à la vigoureuse queue de taureau palmipède. La boîte de fer qui roule n'est pas arrivée dans le sanctuaire des montagnes sacrées de l'Eternel Hiver. Le peuple Visage-Poilu verra se réaliser sur ses enfants la prophétie des Sept Cojones de Cristal, données par Nacahuac Pachacascarayan le Dieu Lama-à-Tête-de-Chienne, petit-fils de Naportnahuac Huamascaracan, le fantastique Héros hamac fils de Lunapac le Jaguar-à-tronche-de-Qec, aux grands prêtres hamac qui ont passé l'épreuve des Douze Temple-Piliers de la Voûte Plantaire. Le grand chef hamac Incahuac Huascarayan a solennellement promis sur la tête de sa race d'emprunter le sillon funeste du Chantier Lumineux pour faire entendre la voix tonitruante de Mazùtlapuhuac, l'impitoyable Dieu-Anaconda à tête de Vautour Cendré ! Le grand chef hamac Incahuac Huascarayan a parlé !" Si on a encore des doutes après cete diatribe, c'est qu'on est particulièrement demeuré, ou alors, intellectuellement diminué.
La Sentinella : Pourquoi cette (bâillement) coïncidence du Cojonomicon ?
D.Clopez : C'est difficile à dire. Il y a une possibilité à envisager : les auteurs des meurtres se sont trompés de cible. Rappelons-nous que les Hamacs sont une microsociété qui vit dans les montagnes du nord de la Trampa et qui n'a que de rares contacts avec les élites politiques du pays. Strauss-Tijuarez dirigeait la firme Pedromobil et celle-ci a peut-être été confondue avec Carlomotor. De son côté, Francisco Filón était aux commandes de l'Etat, il aurait pu aider le peuple hamac financièrement, mais a refusé. Quant à Zuburbàn, il a probablement représenté une proie facile, seul et semi grabataire dans sa cabane en pleine forêt. Ou alors, la vengeance n'est pas finie et d'autres victimes apparaîtront, dont Carlos Corrupto, le premier responsable de Carlomotor. Une dernière piste n'est pas à écarter : Hascarayan était fin saoûl en annonçant le réalisation de la prophétie. Ce qui est sûr et pour conclure, je dirais que le "peuple Visage-Poilu" dans son intégralité était visé par le chef hamac. Ses plus hauts représentants (Président et Vice-Président) ont été tués : voilà les faits. Le Cojonomicon nous livre d'autre part des informations utiles, et il est possible que ces trois individus figuraient en tête de liste à cause de cette fameuse secte. Mais je tiens à souligner qu'il reste 4 couilles de cristal et que personne n'est à l'abri ! Alors je m'adresse aux hauts dirigeants, aux enfants et aux personnes âgées : fermez vos fenêtres à double tour cet été ! N'oubliez pas de vous déshydrater ! Si vous apercevez un colis abandonné, signalez-le au Cuchillerio dans le bistrot le plus proche ! Bref, ce sont des conseils de prudence élémentaire, mais je profite de la tribune qui m'est accordée ici pour les répéter une nouvelle fois.
La Sentinella : zzzzz...

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GAUDI DEL ORTA LIBERE, DOMINGUEZ ACQUITTE

Dolorosa, le 14 juillet

La forêt vierge de la Trampa retrouve son calme très relatif après la vaste opération de la Cuchilleria qui visait à obtenir la libération du diplomate pedreno Gaudi del Orta, détenu par les Sandalistes dans la zone des Tres Fronteras. Gaudi del Orta avait été récupéré par les Brigades Intermicronationales du colonel Juan Pacheco, qui ont pris le pouvoir au San Pablo et fait le ménage, par la même occasion, dans leurs frontières. L'ex-Commissaire Populaire de Défense de la Démocratie Populaire et Démocratique du San Pablo, Oscar Dominguez, a donc été expulsé en même temps que le camp sandaliste d'Illitch Ramirez-Sanchez se faisait saccager par les Brigades d'Emily Harpoon.
Sitôt revenu au San Pedro, l'aventurier Dominguez, en pleine crise des Cojones de Cristal, avait prononcé son fameux discours de Dolorosa qui avait été jugé menaçant pour la République par le ministre de l'Intérieur Nicolanastasio Sarcomoza. Après une plainte d'Oscar Dominguez pour emprisonnement abusif et menaces de mort sur sa personne, le procès Sarcomoza versus Dominguez s'est achevé la semaine dernière avec l'acquittement de Dominguez, et la condamnation de Zierra Verrer à verser 1000 Pe$ d'indemnités au plaignant.
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