Le Micromondien n°1

Tout savoir sur la chimère mystérieuse de Terra Nova grâce à notre dossier : l'Empire Populaire Bouddhinste de Dastornia, un hybride audacieux ou une arnaque démocratique ?

Première partie ; L'ancien régime, la révolution

Empire Totalitaire de Dastornia, juin 1907 sur le calendrier local. Au coeur de Terra Nova, une étrange alchimie va se mettre en place. Le pays vit sous la dictature de l'Empereur Nelbin Premier. Le pays garde une bonne réputation sur le continent, notamment auprès du Mnibet. La répression est courante, la capitalisme grandissant, les libertés restreintes. Le pouvoir est aux nobles et aux riches. La démocratie existe pourtant, tout comme la liberté d'expression, bien que cela reste limité. Les merksistes tentent légalement de combattre l'impérialisme par le suffrage, tandis que la communauté bouddhinste veille à apporter un peu de bonheur aux plus pauvres. Son Eminence Chaitanya Chinmay fonda l'association caritative Kunja d'aide aux miséreux. Falos Rodrol défend les droits du bas peuple grâce au journal merksiste "La Voix du Peuple".
Mais la situation se détériore lorsque, petit à petit, les gouvernants commencent à délaisser la population. La colère gronde, portée par un jeune ouvrier jusqu'alors inconnu : Pierre Valezo. Ses discours révolutionnaires se multiplient dans la ville de Novama, criant à l'oppression, prônant la libération du peuple. Puis tout s'enchaîne, la popularité de celui qu'on appela alors le "Guide de la Révolution Rouge" monte de plus en plus. Les discours, tracts et affiches se multiplient, puis les grèves générale, mais le pouvoir reste sourd. Pourtant, les révolutionnaires criaient bien fort.



S'ensuivit la prise des armes, la formation des "Forces Révolutionnaires Libres". Avec habileté, Pierre Valezo parvient à réduire la puissance impériale en usant de propagande directement dans l'armée. Celle-ci doutait, les désertions devenaient monnaies courantes. Le pouvoir était affaiblit, les révolutionnaires pouvaient attaquer. Dans cet état de chaos, la révolution armée fit assez peu de victimes, le peuple prit rapidement possession du Palais Impérial, faisant prisonnier les gouvernants dont la famille impériale. Ceux qui refusaient de rejoindre la révolution étaient exécutés sommairement, comme il est de coutume dans ces moments-là.
L'Empire décapité, Pierre Valezo pouvait s'auto-proclamé "Père du Peuple" et instaurer un gouvernement provisoire.

La prise du Palais Impérial, juin 1907. Le drapeau révolutionnaire flotte sur le toit du Palais.



Il fallait à nouveau instaurer l'ordre : les milices patrouillaient quotidiennement, vérifiaient les papiers, recherchaient les contre-révolutionnaires clandestins... Les nobles furent déchus de leurs droits féodaux, le travail des ouvriers fut assouplis, le parti capitaliste fermé et ses biens confisqués, des entreprises nationalisées, et les frontières surveillées.
Le pays se renferma sur lui-même, le gouvernement révolutionnaire épiait chaque faits et gestes.


Deuxième partie : la constitution, le nouveau régime

Il s'avéra encore que Pierre Valezo était loin d'être un con. Effectivement, il songea que la meilleure façon d'unir un pays était de faire en sorte que toutes les communautés trouvent une réponse à leurs intérêts. L'idée d'un régime de compromis naquit alors, il convoqua alors la Grand Maître Bouddhinste du pays, Claude Paniel, la plus haute autorité bouddhinste de Dastornia, et l'héritier de la couronne Kamil Novamol.



Claude Paniel est la seule femme a avoir acquis le statut de Grand Maître, aprés bien des polémiques au sein du Temple Bouddhinste Mnibétain, qui peine à reconnaître que les femmes ont une âme. De nom bouddhinste Lajita Ayushmati, elle serait la réincarnation de Maniyar Aqa-Luya. Ainsi, un des trois membres du pouvoir Dastornien est nommé par le Temple Bouddhinste Mnibétain, étant donné que le titre de "Grand Maître" est accordé par le chef spirituel bouddhinste le Namdak Paavan. Une ingérence certaine du Royaume Bouddhinste du Mnibet, car sur le Toit du Micromonde le Temple partage également des pouvoirs avec la Monarchie.



Kamil Novamol, fils de l'Empereur déchu Nelbin Premier, garde une rancune certaine envers Pierre Valezo, à juste titre. A 42 ans, il n'a jamais gouverné ni eu de charges importantes, et les ficelles du monde politique lui sont encore floues.

De ce trio est né, sur proposition de Pierre Valezo, la Constitution de l'Empire Populaire Bouddhinste de Dastornia, dont le principe est simple mais loufoque : les pouvoirs sont partagés équitablement entre ces trois personnages, nommés Directoire ou Triumvirat, qui représentent chacun une tranche de la population. L'Empire pour Kamil Novamol, réminiscence culturelle si ancrée dans le pays ; la religion bouddhinste pour Claude Paniel, représentant les loyaux services du Temple ; et à Pierre Valezo revient la représentation du peuple et du merksisme, en étant élu à vie par le suffrage universel direct. Ainsi, ce régime hybride était sensé unifier le pays. Voici un résumé à ce sujet :

I - Pouvoir Populaire :
Meneur : Pierre Valezo, Père du Peuple
Idées : socialisme, merksisme
Pouvoir gouvernementaux : intérieur, économie
Pouvoir gouvernementaux partagés : éducation, armée

II - Pouvoir Impérial :
Meneur : Kamil Novamol, Empereur
Idées : impérialisme, capitalisme
Pouvoir gouvernementaux : affaires étrangères
Pouvoir gouvernementaux partagés : armée, culture

III - Pouvoir Bouddhinste :
Meneur : Claude Paniel, Grand Maître
Idées : bouddhinsme
Pouvoir gouvernementaux : religion, santé
Pouvoir gouvernementaux partagés : éducation, culture

Le pouvoir impérial semble le plus défavorisé par rapport à la politique intérieure, vraisemblablement volontairement afin de réduire l'influence impériale. A noter que la constitution stipule qu'il est interdit de modifier le Directoire, ce qui signifie qu'il n'est pas possible de fonder un parti remettant en cause le partage des pouvoirs. Le pouvoir législatif est désormais accordé à la population à l'Assemblée du Peuple, mais les membres du Directoire peuvent promulguer des décrets qui ont force de loi, bien qu'ils peuvent être remis en question par l'Assemblée.


Troisième partie : la politique mise en place, la gestion du régime

Suite à l'instauration du nouveau régime, Pierre Valezo fut le personnage le plus présent dans la scène politique, n'hésitant pas à empiéter sur les pouvoirs de ses collègues lorsque ceux-ci ne lui semblaient pas assez actifs. La manipulation et la persuasion forcée sont alors monnaies courantes. Pendant ce temps, Claude Paniel tente tant bien que mal d'influencer la vie politique par les valeurs bouddhinstes, et de réduire l'impact merksistes exercé par Pierre Valezo, alors rejoint par Mao Zekong, Ministre de l'Intérieur, et Ira Akram, diplomate.

La propagande semble quotidienne, notamment par le Ministère de l'Information, seule institution pouvant transmettre des informations d'actualité. Il est important de signaler quelques "détails" d'importance capitale pour qui sait lire entre les lignes. La création d'une maladie mentale par exemple, la "Psychose paranoïaque subversive : tendance à vouloir réformer l'ordre établit par déformation du réel et donc incapacité de prise de conscience du bien-fondé du dit-ordre". La maladie parfaite pour réduire les opposants au rang de déficients mentaux. Ou d'autres choses que vous pourrez lire dans les autres pages de votre journal préféré.

Toutefois, la qualité de vie pour le bas-peuple semble s'améliorer, notamment grâce à l'augmentation des salaires et la diminution de la pénibilité du travail. Qui plus est, malgré la dissidence terroriste impérialiste, l'ordre semble être revenu, et les gouvernants sont aussi actifs que soucieux de la bonne marche du pays. Sur de bons ou de mauvais chemins.

Mais l'isolationnisme, le protectionnisme semblent être de mise. En effet, l'ambassade de la République Démocratique Legolandienne (RDL) fut fermée par le gouvernement, celui-ci n'ayant pas apprécié les ingérences de ce pays lors de la révolution. Que dire de ces touristes jugés "louches", vraisemblablement considérés comme des espions ou de potentiels terroristes, obligés de montrer pattes blanches au delà du bon sens ? Ceci pour assurer la sécurité et la stabilité du régime, selon les sources officielles.

Un régime controversé, une chimère étrange, suspecte et pourtant si fascinante. Qui sait l'effet que pourra avoir ce régime sur ses voisins de Terra Nova, à l'heure où la Russlavie est la proie du sécessionisme républicain, et où l'Edoran devient une République. La propagande émergeant de la politique Valeziste donnera sans doute l'exemple aux républicains et merksistes du continent. Il est difficile d'imaginer la multiplication de régimes de ce type, étant donné qu'il ne peu naître que dans un contexte bien particulier, mais la politique manipulatrice pourrait quant à elle être reprise.

Né le 8 décembre 2008 à Miramar (San Pedro) sous l’impulsion d’Oscar Dominguez, alors Président pedreno atypique aux méthodes contestées et ex-dictateur du San Pablo, le CIVES (Comité International de VEille Sanitaire) réussi tout de même à rassembler trois nations autour de la question de la santé. Les nations fondatrices (San Pedro, Royaume de Sverige et République du Pays de Cocagne), sont rejointes par la suite par la République Fédérale d’Abalecon (23 décembre 2008) et l’EcoDémocratie de Prya (12 janvier 2009)

Sans surprise, Oscar Dominguez est élu le 18 décembre 2008 Président de l’institution. Il invite alors plusieurs pays à rejoindre sa création dans le but de voir le CIVES prendre toute son envergure. Une campagne de communication démarre alors.

La première alerte est lancée le 22 décembre 2008. La grippe du pigeon frappe le Royaume de Sverige semant la peur dans les rues sverigeoises. Le Royaume se voit obligé de fermer ses frontières aux nouveaux immigrants et aux touristes, créant ainsi un déficit d’activité constaté. Seuls les lecteurs des journaux locaux se délectent des récits journalistiques de la lutte contre le récalcitrant pigeon. Les mesures prises par le gouvernement sverigeois sont exemplaires. C’est un succès. Oscar Dominguez ne rate pas l’occasion de féliciter le pays du « 31 février » tout en soulignant le rôle que le CIVES aurait joué.

Mais Sverige n’en a pas fini avec les situations de crises. La fièvre jaune frappe en mars dernier de nouveau le Royaume. Cette seconde alerte passa un peu plus inaperçue. La coopération internationale n’est pas un franc succès. Le CIVES marque le pas. La dernière alerte déclenchée par le Comité date du 4 mai dernier et concerne Prya cette fois-ci. L’EcoDémocratie doit faire face depuis cette date au Sver etincestinal. Dans ce cadre, le Président Mac Dollard a décidé de faire appel à l’aide internationale. Ainsi, il a demandé aux amis pryans, que sont Sverige et le Pays de Cocagne, un approvisionnement en cachets insecticides par l’intermédiaire de la Croix Verte. On se demande encore pourquoi la CSH, dotée elle aussi d’une Croix Verte, n’a pas été invitée à se joindre à cet effort d’entraide. Pourquoi un tel isolement de la Confédération ?

En attendant, les gouvernements du Président Pamacompagne et du Premier Ministre Anke Våsterbottens, tous les deux tout juste élus, ont répondu favorablement à l’appel de Mac Dollard qui ne souhaitait courir aucun risque. L’engagement du Président pryan est indéniable. Il est sur le pont pour affronter cette crise, présidant même une réunion tard dans la soirée du 6 mai. Digne des grands jours de Raito Kalio !

Dans la foulée de cette alerte, Oscar Dominguez a annoncé la sortie de son pays, le San Pedro, du CIVES sans donner d’explication convaincante à ses partenaires. Evidemment, il abandonne logiquement la Présidence du Comité. En outre, il a semblé dénigré l’efficacité de son « bébé » Comment expliqué ce départ précipité, sans explication et dans une situation de crise sanitaire ? Il y a t-il un lien entre le déclenchement de l’alerte à Prya et ce départ ?

Quoiqu’il en soit, le représentant sverigeois a proposé sa candidature au poste de Président afin de « pérenniser le Comité et d’améliorer sa collaboration avec les Croix Verte » Dans le même temps, la Principauté de Fantispa a annoncé son intérêt pour une adhésion au CIVES qui est donc toujours composé de cinq nations, mais qui reste sous l’incompréhension du départ pedreno. Difficile de tirer un bilan de la Présidence Dominguez. Il est toutefois certain qu’il laisse le Comité dans un nuage d’incertitudes et de doutes. Il s’agit maintenant pour le Comité de trouver un second souffle.

Un Parlement qui résonne creux et sans Président, des gouverneurs discrets, une absence de gouvernement, des débats politiques inexistants... où va Prya ? Quelqu’un de pessimiste tirerait un bilan sombre de ce constat. En effet, depuis le départ inattendu de Raito Kalio de la Présidence le 6 février 2009, l'EcoDémocratie vit en immersion pendant que ses amis, le Pays de Cocagne ou le Royaume de Sverige, voient leurs activités rythmées par des partis politiques actifs et florissants, des luttes de pouvoir acharnées et des parlements (ou des Ministères) en ébullition. Les affaires de l’Etat occupent leur place légitime au sein de ces pays. Prya a t-elle inventé une nouvelle façon de faire de la politique ou a t-elle renoncé à toute réforme ? La vie publique est pourtant le moteur de l’activité d’une nation.

Mais la réalité n’est pas si sombre qu’il n’y paraît. Pour comprendre la situation actuelle, il faut remonter au 4 août 2008. A cette date, Raito Kalio accède triomphalement à la présidence. Il a exposé durant sa campagne un programme pharaonique qui fait la part belle à de nombreuses réformes économiques (privatisations, brevets, dividendes… etc) La culture, l’éducation, le sport ne sont pas oubliés dans les promesses de campagne du candidat Kalio. Et la plupart des projets, des réformes ont été effectuées à un rythme effréné. Le Parlement (Conseil de Concertation à l’époque) est en sur-régime. Le Président Kalio s’appuie sur son Médiateur (équivalence Premier Ministre) Mac Dollard pour effectuer le travail national. Sur le plan international, le Président multiplie les contacts diplomatiques et les déplacements (Dawa, Frôce, San Pedro, Fantispa, Sverige…) Les traités à voter se succèdent les uns aux autres. Son action au sein de la somnolente CdN sera déterminante pour provoquer la réaction des acteurs politiques micromondiaux. Ce travail aboutira à une Conférence de Kaora qui n’aura pas donné la pleine mesure de son potentiel et de ses ambitions.

Bref, les pryans sont usés par cette sur-activité politique. Le départ inattendu du Président, pourtant réélu deux mois auparavant, marque la fin d’une période de grandes réformes. Les candidats à sa succession ne font alors que suivre l’envie des pryans : ils proposent des programmes ultra-légers. Le temps de la diète politique est venu. Mac Dollard pense alors qu’il « n'y a que par l'activité que nous pourrons attirer l'activité. » Ainsi, il ne propose que l’entretien des relations diplomatique avec les partenaires actuels, proposition tranchant lourdement avec la grande implication du Président sortant sur ce plan, pendant que Stan Camelinni souhaite se concentrer sur la réforme du mode de communication, réforme très impopulaire à Prya. Autant dire que cette déclaration du Président de l’OMS correspond à un suicide politique. Est-ce parce qu’il a compris son erreur qu’il a déclaré qu’il prendrais, en cas de défaite, acte du choix des pryans et qu’il « serai là pour servir au mieux Prya et aider M. Dollard s'il le désire » ?

Toujours est-il que Mac Dollard a été élu Président et que cinq semaines plus tard, le candidat Camelinni mettait les voiles en renonçant à sa citoyenneté… De là à dire que les pryans ont fait le bon choix, il n’y a qu’un pas qu’on ne tentera pas de franchir.

C’est donc ainsi que le Premier Ministre de Raito Kalio atteint la fonction suprême. Logique, pourrait-on penser ? Pourtant, Mac Dollard, leader du MLP, parti historiquement opposé à celui de Raito Kalio, n’apparaît pas comme l’héritier idoine de l’ex-Président. Lerapprochement des deux partis pryans expliquent cette anomalie ; l’ADP et le MLP n’ont plus rien d’ennemis jurés. Conséquence : l’opposition n’existe plus ! Encore un argument qui prouverait l’isolement de Prya parmi les nations démocratiques. C’est en oubliant que la précédente Constitution (changée en novembre dernier) instaurait une démocratie participative. Les partis politiques n’avaient pas leur place dans ce système où chaque citoyen était une force d’opposition potentielle. Cependant, les partis politiques ont manqué la marche du changement de Constitution leur redonnant un rôle essentiel.

Par ailleurs, on peut se demander si le Président Dollard n’a pas une part de responsabilité dans ce vide politique. Le croire serait en partie une erreur. S’il est évident que Mac Dollard n’est pas un as de la communication, il reste surtout un pryan, un homme qui aime travailler dans l’ombre. Il reste en contact permanent avec les dirigeants du Micromonde qu’ils soient cocagniens, fantispais, pedrenos. En outre, il reste le maître de l’économie. Il a permis l’ouverture des économies pryanne et sverigeoise. Il a participé à l’intégration de la RPC notamment à EcoMIcro. En bref, il tient sa promesse électorale.

Malgré la gestion parfaite des affaires de l’Etat, les débats sont trop rares : « Je ne vous assommerais pas de réformes ou de lois » Ce sont par ces mots que Mac Dollard fleurissait son programme. Promesse tenue !, En plus, les partis politiques sont anormalement atones et les pryans sont trop usés par les réformes du précédent Président. Les pryans préfèrent se concentrer sur le sport et la santé essentiellement. Cela ne suffira pas pour combler le vide politique du pays. Même si le vide actuel n’est pas un danger immédiat, les pryans auraient tort de l’ignorer. Plus qu’une question d’activités et de réformes, il s’agit de sauvegarder le crédit et l’esprit démocratique du pays à l’étranger qui pourrait s’altérer durablement sans prise de conscience.

Le gouvernement a depuis quelques temps monopolisé les services de l'information en Dastornia. Effectivement, seul le Ministère de l'Information, à la charge du Ministre merksiste Mao Zekong, lui-même subordonné à Pierre Valezo, a l'autorisation de relayer l'actualité, qui ne peut être que "sérieuse et de qualité" selon le Ministère.
Eloges du régime, raccourcis suspects... Que dire de l'information officielle sur le meurtre d'Ignace et Débrah Nébert, dont les suspects sont la dissidence impérialiste, selon les témoignages de la police, quelle ironie, affirmant que le couple aurait été enlevé dans une voiture de luxe. Et que forcément, une voiture de luxe ne peut appartenir qu'à des impérialistes...

Pierre Valezo compte d'ailleurs officialiser ce monopole suspect, par un projet de loi stipulant que seul le Ministère de l'Information peut traiter l'actualité transmise par les autres ministères. Et gracieusement, môsieur est trop bon.

Tout porte à croire que les informations relayées par le Ministère de l'Information ne peuvent que servir les intérêts du régime, que ce soit en manipulant sa propre population, ou en manipulant la vision du micromonde sur ce qu'il se passe en Dastornia.

Un vent, l'expression est faible, on pourrait dire une tempête voire un ouragan. Le parti conservateur, le Sverige Partiet, semble très bien parti vers un plebiscite après 6 mois de pouvoirs Bolgien donc Vert & Citoyen (centre droit).

A partir du 30 avril jusqu'au 4 mai, les sverigeois vont voter pour les élections générales . Elles regroupent les elections pour un mandat de trois mois du Premier Ministre, législatives (Riksdag), traktales (locales) et tout les six mois l'élection du Domare, le premier juge du Palais de Justice par le riksdag. Pour les autres votes, l'élection est au suffrage universel direct. Cette élection ci ce comportera pas d'election du Domare, car Anders Komsson a été élu le 1er février jusqu'au 1er août. De plus, cette élection dite "judiciaire" ne concerne en aucun cas la politique, étant totalement séparée des clivages habituels. Néantmoins, Anders Komsson, socio-démocrate ayant déjà dirigé un gouvernement (novembre 2008) reste en embuscade pour la fin de son mandat de juge. On parle déjà, pour celui que l'on soupçonne d'avoir une liaison avec Erika Nirkvas leader conservatrice, d'une traversée du désert close par une élection au Palais Bernadotte( Palais du premier ministre) en aout.

Le premier round va donc concerner les élections du Premier Minister, l'Ersteminister. Même si ce poste semble être le plus important, il n'en est rien puisque son seul pouvoir est de nommer ses ministres (obligatoirement en fonction de la couleur du Parlement) et depuis peu, afin de remplir son emploi du temps, de gérer le service public. Dans un Royaume aussi ultralibéraliste que Sverige, cette tâche ne prend pas trop de temps. De plus, il est en infériorité protocolaire du Président du Parlement...

Mais si le nombre de ministres de chaque parti doit être proportionel à la composition du Riksdag, les ministères (plus ou moins importants !) sont distribué par le Premier Ministre. Mais ce poste a tout de même une importance vu de l'étranger (ce qui peut préparer une carrière internatinale ?). Alors 3 candidats ont portés leurs candidatures. On sait déjà que la Tueuse, alias Aikani Bolga Ersteminister sortante après 6 mois ne se présentera pas. Elle fait bien, car un échec pour sa troisième présentation serait synonyme de mort politique, et devant les conservateurs il ne vaut mieux pas trop se présenter ces temps-ci si on ne veut pas perdre.

Déjà, le grand favori, j'ai nommé Anke Våsterbottens. Aujourd'hui ministre de l'intérieur, le leader de la droite conservatrice sverigeoise est le grandissime favori. Il a présenté un programme législatif avec des dizaines de projets de loi, ce qui est très bon en élection sverigeoise le Parlement ayant des pouvoirs très importants.

Seulement, on se demande toujours que va-t-il y avoir dans ces projets de lois ?
Les conservateurs nous ont répondu « un contenu conservateur ». Soit. Mais on se demande tout de même. Quoique cette tactique qui peut se réveler traître (on en reparle dans un mois ou deux) marche très bien avec les sverigeois.

On connait de toute façon les idéologies conservatrices. Défenseurs d'une "législation plus souple pour le roi, ils applicquent une politique orientée vers les pouvoirs au Roi pour le bien du peuple. Discutable mais toujours mené avec détermination, ce discours est souvent très populaire chez les sverigeois.

Bon, sinon les autres candidats ?
Luks Hosandrovisson est le nouveau CLDD (Candidat Libre de la Droite de la Droite pour le tout-Hudiksvall..) représentant la minorité quasi-absolutiste de Sverige. Après Aike Waltraud, on a donc Hosandro qui se présente avec rien de concret (même si Våsterbottens ne fait pas mieux avec ses coquilles vides).
Et à gauche ?

Le parti socio-démocrate, une grande force politique du pays a présenté un candigag. En effet Alex Handersson, déjà PM d'ECUA (Etats Confederés et Unis d'Amareques pour les incultes) se présente avec des idées totalement décalées des idées de « son » parti et inapplicable en Sverige ! C'est pour cela qu'il a été littéralement crucifié par son principal adversaire Anke Våsterbottens pour avoir par exemple proposé de rembourser l'essence aux fonctionnaires sverigeois alors que les voitures sverigeoises sont toutes électriques et que les fonctionnaires sont inexistants ou presque (en dehors de l'administration politique, royale et gouvernementale bien sûr). De plus, il a été désavoué par presque tout son parti, notemment les poids lourds Jaribsson et Minkasson. Seul Komsson lui a manifesté son soutien en attaquant Våsterbottens. Ca se voit qu'il n'est plus en politique, lui.

Donc on a un grand favori que je ne nomme plus, un socio-démocrate parachuté et un CLDD. Et les autres partis ?
Vert & Citoyen, sortant, se concentre sur les législatives. Il est vrai que l'autre personnalité publique que Bolga premier ministrable, Nuut Kulusuk, a des épaules un peu étroites pour se présenter.
Quand au CenterPartiet, démocrate-chrétien, une sorte de Parti Socio-Démocrate centriste, il préfère ne pas présenter de candidat.

Donc, pour les législatives, on verra bien, les élections étant de liste proportionelle. Mais on prévoit déjà une déconfiture du Center Partiet et du PSD pour un triomphe de Vert & Citoyen et Sverige Partiet.
Il est tout à fait possible que ce soit un Vert & Citoyen Président du Riksdag après que ce soit une conservatrice (Nirkvas). Même si donc on ne voit plus de coalition de droite V&C-SP, démembrée à l'amiable, les deux continuent à collaborer. Ca promet une Sverige de droite pour les prochains mois. Autant pour le Premier Ministre que pour les 349 députés.

Et les élections traktales ?
Les Trakts sont les provinces sverigeoises. Voici les différents Trakts:
-Trakt Suiones (capitale Hudiksvall)
-Trakt Gota (capitale Skara)
-Trakt Wendes (capitale Vaxjö)

Le Trakt Suiones restera pour trois autres mois au socio-démocrate Jaribsson. Hudiksvall est la capitale et est profondément ancrée dans les gonds du PSD. "Le jour ou le PSD perdra Hudiksvall, le PSD n'existera plus" disait un député socio-démocrate en 1895, Anke Golfersson. Cette phrase est toujours d'actualité.

Le Trakt Gota a de grande chance de conserver la conservatrice Nirkvas sachant que l'autre candidat, son Handersen, semble d'accord actif en Assemblée Traktale mais est bien peu connu et son programme est difficilement applicable à Skara.

Le Trakt Wendes sera récuperé par le PSD Minkasson puisqu'il...ets le seul candidat !
En effet, Bjorg Minkasson avait perdu le trakt au profit du V&C Kulusuk à cause de la coalition V&C-SP. Mais là, aucun candidat du Vaxjö conservateur (pourtant très garni !) ne s'est -etonemment- présenté. Donc Bjorg Minkasson reprendra son fief.

Enfin, spéculons sur les ministères nommés en fonction du Riksdag:

Ersteminister (Premier Ministre): Anke Våsterbottens (Sverige Partiet)

Darinneminister (Intérieur): Moussa n'Bwab-Golo (Center Partiet)
Socialminister (Affaires Sociales): Aikani Bolga (Vert & Citoyen)
Utrikesminister (Affaires Etrangères): Erika Nirkvas (Sverige Partiet)
Vederlagminster (Economie-Finances): Bjorg Minkasson (Parti Socio-Démocrate)
Miljominister (Environement): Nuut Kulusuk (Vert & Citoyen)

Ce n'est qu'une estimation, mais c'est le plus probable en fontction des répartitions et compétences.

Malgré le fait que la constitution nationale interdise tout parti désirant réformer les bases du régime, qui sont le partage des pouvoirs entre l'Empire, le Peuple et le Temple Bouddhinste, un nouveau parti est né. Le Front National Libertaire, présidé par le jeune Martì Meritxell, est un parti minarchiste libertaire, prônant entre la diminution du pouvoir étatique et l'autogestion. Bien que cela semble aller à l'encontre de la politique actuelle du régime, le parti fut autorisé.



C'est désormais le second parti du pays, après le Parti du Peuple Libre, merksiste et présidé par Pierre Valezo. En effet, le Parti Capitaliste fut fermé pour "ses antécédents néfastes à la démocratie", selon le Ministère de l'Information, tandis que le Mouvement Populaire Démocrate fut fermé pour n'avoir pas appliqué les nouvelles obligations politiques. Fermetures et saisies qui arrangent bien le Parti du Père du Peuple.
Un parti socio-bouddhinste représentant les valeurs religieuses devrait voir le jour également.

En Laihanie, tout roule sauf les trains ... Cela fait prés d'une année que des rails ont été construites entre les principales villes de Laihanie sans pour autant être utilisés. La faute à un ministre des aménagements récent ? La faute au manque d'intérêt des laihanais pour le train ? La faute au rejet des entreprises pour un projet massif ? Ou encore, est-ce la cause du décès de l'ancien ministre qui a vu sombrer avec lui bon nombre de projets ?

En réalité, il y a un mélange de tout pour faire simple.
Les infrastructures ferroviaires sont tellement passées inaperçues que le nouveau ministre n'en avait aucune connaissance pour tout dire ...
Ensuite, la voiture est omniprésente en Laihanie pour 72 % de ceux qui utilisent un véhicule pour se rendre au travail selon un sondage Laihanais Libre-Etat du 4 mai 2009. On voit apparaître fortement les Rapides de Laihanie qui ouvre une voie sur les transports en commun mais qui n’est que peu encrés dans les habitudes des laihanais.
Enfin, avant la mort de l'ancien ministre de l'aménagement, celui-ci avait pour projet de voir une entreprise publique utiliser ces rails (publiques par ailleurs) Malheureusement, son successeur n'a pas continué cette politique...

Néanmoins, récemment, une filiale du Groupe Jolavia a montré son intérêt pour la location des rails de l'Etat. Dés le début le PDG du groupe a annoncé qu'il y aurait des « pertes plus ou moins importantes » lors de sa conférence mercredi dernier. Il a même précisé vouloir acheter des trains à grande vitesse ou les construire. Un projet ambitieux à proprement parlé ! Elle est la seule candidate en lice pour la location qui dure depuis longtemps, les négociations risquent d'être rapide !

Le droit à la manifestation est à l'étude par les députés de Dastornia, sur l'initiative de Pierre Valezo. Dans ce pays, tous se souviennent du "Vendredi Rouge", le 16 février 1907 (calendrier local), jour tragique où une grève et une manifestation ouvrière soutenue par des religieux bouddhinstes avait était sévèrement réprimée dans le sang par l'ancien régime, faisant prés de 150 morts et plus d'un millier de blessés parmi les manifestants.

Une gravure du Vendredi Rouge


Le gouvernement semble vouloir mettre en place une réelle avancée démocratique pour les travailleurs. Et pourtant... Si à première vue le projet de loi accordera le droit de manifester, il reste opaque. En effet, le Ministère, selon le texte en débat, pourrait interdire une manifestation si celle-ci, tenez-vous, montre un "risque d'atteinte à l'ordre publique". Alors qu'une manifestation a par nature comme conséquence un désordre publique... Un moyen pour le gouvernement d'empêcher les manifs de l'opposition ? Sans oublier que la loi définit la manifestation comme "un rassemblement de travailleurs". Les chômeurs et retraités devront se taire.



L'information sur la vérité... officielle
Le gouvernement a depuis quelques temps monopolisé les services de l'information en Dastornia. Effectivement, seul le Ministère de l'Information, à la charge du Ministre merksiste Mao Zekong, lui-même subordonné à Pierre Valezo, a l'autorisation de relayer l'actualité, qui ne peut être que "sérieuse et de qualité" selon le Ministère.
Eloges du régime, raccourcis suspects... Que dire de l'information officielle sur le meurtre d'Ignace et Débrah Nébert, dont les suspects sont la dissidence impérialiste, selon les témoignages de la police, quelle ironie, affirmant que le couple aurait été enlevé dans une voiture de luxe. Et que forcément, une voiture de luxe ne peut appartenir qu'à des impérialistes...
Pierre Valezo compte d'ailleurs officialiser ce monopole suspect, par un projet de loi stipulant que seul le Ministère de l'Information peut traiter l'actualité transmise par les autres ministères. Et gracieusement, môsieur est trop bon.
Tout porte à croire que les informations relayées par le Ministère de l'Information ne peuvent que servir les intérêts du régime, que ce soit en manipulant sa propre population, ou en manipulant la vision du micromonde sur ce qu'il se passe en Dastornia.

Le Fort Valatraz est la première prison de Dastornia. Autrefois réputées pour accueillir les opposants au régime impérial, aujourd'hui la situation est tout autre. Les prisonniers sont les opposants au régime révolutionnaire, ce qui fait une différence certaine...



Quoi qu'il en soit, le nouveau régime s'est bien évidemment attiré les foudres des nobles, aristos et bourgeois qui ont perdus bien des intérêts. La dissidence terroriste ou résistante selon le point de vue agit aujourd'hui dans l'ombre en Dastornia. Notamment le 10 avril dernier, où les partisans de l'ancien régime ont prit d'assaut le Fort Valatraz à la tombée de la nuit, dans le but de libérer les prisonniers politiques. Une brève fut forcée dans le mur d'enceinte, les combats furent violents et meurtriers. Nous n'avons pas d'information sur le nombre de victimes et de prisonniers évadés.



La dissidence impérialiste est, selon les sources officielles, menée par un dénommé Albert Kunz, qui a repris le Duché d'Alvate à la mort de son oncle, avant d'être expulsé du trône ducal lors de la révolution du peuple. Il aurait fondé le groupuscule hors-la-loi Section Pour la Sauvegarde des Valeurs Traditionnelles (SPSVT).
Dastornia restera encore pour longtemps en une période troublée.