[CIVES]

L'erreur (anti-démocratique et inopérationnelle) de la reconduction tacite du mandat du Président du CIVES est enfin soulevé. Il semblerait en effet que les autorités abaleconiennes soient relativement agacées par le mutisme de Charles XVI, Roi de Sverige. Ce dernier ne devrait pas faire de vieux os à la tête de l'organisation.

Les discussions ont repris au sein du CIVES... à Pjednè. Oui, les membres (ou plutôt quelques membres) se sont enfin souvenus où se trouvait le siège du Comité International de Veille Sanitaire. On retrouve encore une fois les mêmes acteurs autours de la table : La République du Pays de Cocagne, l'EcoDémocratie de Prya et la République Fédérale d'Abalecon. On notera l'absence de Rileko, du Ghawana, de Sverige et consorts.

PS : Aurélien, je te demande s'il te plait de ne pas reprendre les dépêches de MSC au profit d'autres agences de presse. Je te remercie.

désolé j'avais oublié que c'était dans une autre agence mais l'article était intéressant pour etre souligné

Les membres de l'organisation ont lancé la période des candidatures au poste de la présidence du Comité. La représentante abaleconienne, Szinèta Lödykòva, a déjà annoncé sa candidature au poste. Ce n'est pas une surprise, des rumeurs prétendaient déjà son intérêt pour le poste. Tomislav Isgrö, représentant rilekoan, a déjà annoncé que son pays soutiendrait cette candidature... sans même attendre la fin de l’appel à candidatures et donc d'autres possibles candidatures. On peut alors se demander quelles sont les véritables raisons de ce soutien et si celui-ci n'est pas largement prématuré. Encore une fois, le manque de jugement des Etats-membres d'une organisation devrait conduire à élire un Président à l'aveuglette. Le Rileko n'en sort pas grandi.

Le représentant rilekoan au CIVES, Tomislav Isgrö, a perdu le contrôle de lui en lisant notre précédente dépêche en fustigeant « l'incompétent » de notre agence. Premier argument : orthographique. Belle erreur ! C'est comme si on reprochait aux pedrenos d'écrire "pryero" au lieu de "pryan". Un manque de tolérance qui reste anecdotique tant le second argument est bancal. Selon le représentant en question, le Président du CIVES doit être originaire de la nation où se situe le CIVES. Rappelons que le Rileko a voté en faveur du cocagnien M. Nathan Pamacompagne pour la présidence de l'OMS, organisation qui est située... à Sorlop. Soulignons que Sorlop se trouve à Fantispa et non en Cocagne. A moins que M. Tomislav Isgrö ait des petites lacunes géographiques, c'est donc une règle "variable" et dont la pertinence peut être remise en cause.

Par ailleurs, est-il inimaginable qu'il y ait plusieurs candidats abaleconiens ? Dans tous les cas, on voit le chemin (gigantesque) qu'il reste à parcourir pour voir une presse qu'on laissera travailler dans la sérénité. MSC reste indispensable.

Est-ce que le rôle des journalistes n'est pas de faire réfléchir ? Il semblerait que les dernières dépêches de MSC ouvrent des débats au sein du Comité International de Veille Sanitaire comme celui de savoir si les débats doivent se dérouler à huis-clos ou pas. Eve Hiteléplatagne, ambassadrice cocagnienne en Abalecon et représentante de son pays au CIVES semble défavorable à cette mesure. Par ailleurs, cette dernière semble suggérer que ceux qui « souhaitent dénoncer le fonctionnement du CIVES (...) peuvent se présenter comme président. Dénoncer c'est bien, s'investir c'est mieux. »
C'est justement ce que les journalistes font en publiant des dépêches : ils s'investissent. Encore une fois, il semble que le métier de journaliste soit extrêmement mal compris. Il est fort anormal et dangereux d'être acteur et témoin. C'est même contradictoire. On peut s'inquiéter de la vision journalistique qui se développe à travers le Micromonde, une vision d'un journalisme asservi aux pouvoirs (politiques, économiques… etc) et qui doit répondre systématiquement à tout propos qui "dérange". Tentons de croire que les débats du CIVES prendront de la hauteur.

Il semblerait bien que les membres du CIVES doivent se contenter d'une seule candidature, celle de l'abaleconienne, Szinèta Lödykòva. Est-ce que la bévue diplomatique et erreur de jugement du représentant rilekoan a encouragé cette pénurie de candidature à la présidence de l'organisation ? Peu probable étant donné le faible intérêt que le CIVES suscite chez les micromondiens. Ce manque d'intérêt est surtout lié à une méconnaissance du Comité, une méconnaissance de ses statuts, de ses objectifs, de son utilité. Néanmoins, cette erreur diplomatique n'aura certainement pas encouragé les éventuels prétendants à se déclarer.

C'est donc un non-choix que les membres du CIVES auront le droit. Heureusement pour la sécurité sanitaire micromondiale, la candidature de Szinèta Lödykòva parait plutôt sérieuse. Les membres pourront certainement se faire une meilleure idée après la diffusion de la profession de foi de l'intéressé.

Szinèta Lödykòva a été élue Présidente du CIVES à l'unanimité des voix exprimés (5 voix). Les membres actifs (Abalecon, Cocagne, Ghawana, Prya et Rileko) ont donc décidé de faire confiance à l'unique candidate présente. La toute nouvelle Présidente, qui succède à Charles XVI, a déclaré vouloir "se mettre au travail". Et il y en a du travail. Entre la modification des status du CIVES et la maladie du Krassfurt qui touche Sverige (et où aucune mesure n'est prise), le travail ne manque pas.

La situation sverigeoise est particulièrement inquiétante. C'est la première fois qu'une nation ne réagit pas à une situation de crise. On peut craindre l'extension de l'épidémie, même si le Royaume est une île. En effet, les échanges entre les pays membres sont nombreux (hormis Abalecon qui a pris les mesures adéquates).

Enfin, on notera l'absence de Fantispa à Pjédné lors des discussions entre les membres.