Les représentants actifs de l'OMS se sont décidés à placer au vote un texte encadrant l'organisation des JMO 2010 et comme à son habitude, l'OMS fait dans l'élégant. En effet, le Secrétaire Général de l'organisation politique sportive, Nathan Pamacompagne, a annoncé la liste des votants. Et quelle surprise de retrouver parmi celle-ci des représentants qui ne se sont plus exprimés depuis plus de 60 jours. Pourtant, l'article 2 de la résolution fondatrice du 3 mai 2009 annonce clairement que "l'inactivité prolongée d'un membre sera constaté par le Secrétaire Général qui devra prendre les dispositions nécessaires auprès du membre et des autorités du pays en question afin de réduire ou justifier cette inactivité. En cas d'absence supérieure à 60 jours et/ou d'absence manifeste d'implication et suite aux interventions du Secrétaire Général, la Nation membre se met elle-même hors des dispositions et des engagements consciemment approuvés lors de son adhésion."
Ainsi, Davve Martineza (Daoude, 07 octobre 2009) et Dennis Jaribsson (Sverige, 06 octobre 2009) ne se sont plus exprimés ou même déplacés depuis trois mois au sein de l'hémicycle. Par ailleurs, cette même liste comporte l'ex-représentant du San Pedro (Oscar Dominguez) qui avait annoncé le retrait de son pays de l'organisation. A ce titre, on peut se demander si le Secrétaire Général, Nathan Pamacompagne, exécute convenablement ses fonctions puisqu'il lui appartient de tenir à jour cette liste comme le précise l'article 2 de la résolution sur la réglementation des votes. Il n'est pas impossible que celui-ci recherche des répercussions politiques positives en n'effectuant aucune démarche auprès de ces pays et en ne prenant aucune mesure à leur encontre. Probablement des passe-droits qui enfoncent un peu plus le discrédit sur une organisation qui n'avait pas besoin de cela. Enfin, l'alinéa 3 de l'article 7 de cette même résolution pourrait rendre ce vote nul puisque le San Pedro n'est plus membre.
Au final, encore une fois, on ne parlera pas de sport autour de l'OMS, mais presque uniquement des aspects nébuleux de sa gestion politico-politicienne.