Je rappelle que LGdK est un journal pryan
payant. C'est pourquoi il m'est impossible de publier ici la version complète. Je publie donc ici la version "limitée" agrémentée cependant d'un article.
Evidemment, une telle publication perd de son intérêt, je le conçois volontiers.
Tod Ruffin
Rédacteur-Journaliste LGdK
La Gazette de Kaora
Edition limitée numéro 25 du mardi 1er juillet 2008 / 16 P§
Edito : Tout va si vite
par Tod Ruffin Il n'aura fallu qu'un petit mois pour que le Président disparaisse à nouveau, il en faut la moitié moins pour qu'il perde son poste. Il n'aura fallu que quinze jours à l'ambassadeur pedreno à Prya pour établir un rapport assez lugubre de notre pays, il en faudra deux fois moins pour qu'il commence à changer d'avis. Il n'aura fallu que quelques jours pour élire le juge du Conseil Constitutionnel, il en a fallu moins de dix pour ébranler le Conseil Constitutionnel. Il n'aura fallu que d'un match pour mettre fin aux rêves des footballeurs pryans, il en aura fallu d'un pour nous faire rêver…
Tout dans notre monde va vite et on a parfois du mal à le suivre. Alors que Prya est sur le point de basculer dans une double crise : politique et judiciaire, les pryans restent fidèles à eux mêmes. Tranquilles et sages. Pourtant le pays est à l'aube de changements profonds : un nouveau président ? une recomposition du personnel politique ? Une révision Constitutionnelle ? Une nouvelle façon de consommer ? Le Prya d'hier n'est déjà plus celui d'aujourd'hui. Celui d'aujourd'hui est déjà dépassé.
LES TITRES :
Crise politique à prya ?
Interview exclusive de Martin DutoisPolitique micromondialeLa CdN amorphepar Tod Ruffin Le programme des réjouissances du mois de juin des membres de la CdN était très copieux. Trop copieux ? On peut légitimement le penser puisque aucun point prévu n'a abouti à une décision finale. En ce qui concerne les adhésions des mystérieuses nations Abalecon et Oztereich, elles n'ont tout simplement pas été abordées, alors que les discussions autour de ces adhésions devaient se faire durant les quinze premiers jours de juin. Pourtant, le représentant pryan à la CdN, Christophe Pugistyle, a demandé à ces candidats à l'adhésion de s'exprimer pour exposer leur candidature respective. Une demande qui sera restée, jusqu'ici, lettre morte. On arrive mieux à évaluer leur motivation et/ou tout simplement leur niveau d'organisation.
La seconde quinzaine de juin était le moment choisi pour réaliser la rédaction d'un nouveau règlement des séances de la Conférence. Cette initiative était née du fait des nombreuses interventions intempestives des membres observateurs, alors que ceux-ci doivent, normalement s'exprimer à l'invitation d'une Haute Puissance. Là encore, le point n'a pas été abordé par les membres de la CdN.
Mais aussi, l'établissement de l'ordre du jour du mois de juillet devait être établi, rien de ce côté n'a été fait pour éclaircir le travail des membres. Le quatrième et dernier point concernait le houleux débat de la cartographie. Si plusieurs points de divergences étaient nés de cette discussion, la plupart ne sont pas revenus sur le tapis. Pas parce qu'ils sont réglés, mais parce que les négociations n'avancent pas. Par contre, un nouveau bras de fer est apparu, opposant la jeune République du San Pedro au puissant Avaricum. Le différend qui oppose ces deux nations concerne l'établissement géographique du San Pedro sur le continent de la Parranie, sur des territoires sous influence avaroise.
D'un coté, le San Pedro exige les terres situées à l'est de Fantispa, de la façade maritime nord jusqu'à la façade maritime sud. De l'autre coté, Avaricum exige de conserver une bande territoriale au sud reliant Fantispa (allié historique d'Avaricum) au Skotinos.
C'est ainsi qu'Avaricum, par l'intermédiaire de son représentant à la CdN, Louis-Auguste de Fleury, a d'abord souligné que le San Pedro devait reconnaître Avaricum et dépêcher un ambassadeur en terre avaroise. Ensuite, il a subtilement dénoncé, à nouveau, les nombreux points d'ancrage locquetais sur ce continent (ce qu'avait récemment fait Nautia et le Zollernberg). Avaricum est favorable à l'établissement du San Pedro à condition d'obtenir la bande territoriale déjà énoncée et, surprise, les territoires locquetiens nommés « La Pointe », « El Paradisio » et « l'Iles longue » pour des raisons de « cohérence pour le territoire Archipélien ». Si les avarois désirent prendre le contrôle de ces territoires, ne serait-ce pas la raison pour laquelle ils ont dénoncé l'attitude colonialiste locquetienne ?
C'est dans ces conditions que la réaction d'Elvis Strauss Tijarez, représentant du San Pedro à la CdN, fût d'une grande fermeté très peu appréciée. Il a ainsi affirmé que le « San Pedro ne modifiera pas sa carte pour des raisons non argumentées et non fondées sur un développement antérieur à l'existence de la République du San Pedro ». En outre, le San Pedro accuse Avaricum de ne pas exploiter un territoire immense et pense que tout cela n'a aucun sens, envisageant même que le San Pedro se retire de la Conférence « si Avaricum ne revient pas sur ses déclarations ».
Ce n'est pas cette intervention pedrena qui impressionna Louis-Auguste de Fleury. Bien au contraire. Ce dernier eu même une réaction de colère. Il reprocha au San Pedro de ne pas avoir entretenu des relations antérieures à l'établissement de leur territoire sur la zone d'influence avaroise, d'être intransigeant (donc de refuser toutes négociations) et d'être arrogant, allant même jusqu'à sous-entendre qu'Elvis Strauss Tijarez aurait inventé certains arguments géographiques, économiques et culturelles qu'il a avancé, pour arriver à ses fins. Finalement, il dénonça « l'intransigeance, l'égoïsme, l'étroitesse de vue, le manque de coopération, le refus de la négociation et la malhonnêteté » dont avait l'air de faire preuve le San Pedro selon lui. On l'aura compris, Avaricum avait décidé d'attaquer de front le San Pedro, choisissant l'invective comme arme.
Pourtant, le refus de négociation et le manque de cohérence semble être des domaines dans lesquels Avaricum excelle. En effet, Louis-Auguste de Fleury a déclaré qu' Avaricum « ne revient pas sur ses déclarations et ne reviendra pas dessus », tout en assurant que « la négociation, c'est faire évoluer ses déclarations ». Si on ajoute que le représentant avarois se félicita de l'attitude de son pays malgré celle du San Pedro (« face à la modération dont nous faisons preuve, face à nos généreuses propositions, face à nos bons sentiments…»), on est vraiment en droit de se demander si cette bienveillance, ces bons sentiments concernent seulement leurs intérêts et rien de plus.
Après cet emballement avarois, Elvis Strauss Tijuarez a eu la bonne idée de ne pas mettre de l'huile sur le feu. Mais il a aussi compris qu'il devait adopté une position comparable à son statut : celle d'un membre observateur. De son coté, Avaricum a assuré qu'il allait faire une nouvelle proposition (qui n'a toujours pas été faite !). Mais il a invite le San Pedro a être moins intransigeant. Christophe Pugistyle, pour prya, a judicieusement rappelé que l'adhésion du San Pedro notamment, était accompagnée « d'une clause qui stipulait qu'il était nécessaire de s'accorder sur le thème de la cartographie pour que l'adhésion soit définitif, dans le cas contraire la Conférence se verrait le droit d'annuler l'adhésion des pays n'ayant pu s'accorder sur l'attribution des territoires ». Un rappel à l'ordre qui devrait obliger le San Pedro à être plus conciliant qu'il ne l'a été jusqu'à maintenant.
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