[Prya] Le silence du Président Morton

14 jours. Cela fait 14 jours que le Président Max Morton ne s'est pas exprimé sur la place publique pryanne. Les souvenirs de ses deux disparitions lors de son premier mandat (mai et juin 2008) refont brusquement surface dans l'esprit des pryans. Lors de ces deux disparitions, le Président Morton avait été enlevé par les Ecolococos - un groupe d'indigènes reclus dans les montagnes zantaves et allergique aux développements techniques - Aujourd'hui, aucun élément ne laisse penser que le Président Morton ait été enlevé ou même qu'il lui soit arrivé quelque chose. Cependant, l'inquiétude grandit. Dans deux jours, le Premier Ministre, Julio De Fortia, pourrait se voir confier les affaires courantes de l'Etat par le Conseil Constitutionnel si Max Morton ne rassure pas la population.

Une fenêtre de tirs s’offre pour l’opposition. Seulement, cette naissante opposition symbolisée par le retour de l’ADP, est aussi mal en point qu’un cadavre en décomposition. Le tout récent Secrétaire Général de l’ADP, qui avait pourtant fait sensation en présentant le tout nouveau programme de son parti – se fait lui aussi extrêmement discret et a dérapé sur le projet de jumelage proposé par le gouverneur de Kaora. Son compère de Ministre, Stan Camelinni multiplie les maladresses en voulant s’adjuger le Ministère des transports. Ceci dit, cette volonté démontre une bonne motivation à agir. C’est bien la forme et non le fond qui fait désordre pour le Ministre des Affaires Etrangères. Au final, l’opposition ne profite pas de cette situation qui pourrait mettre politiquement le Président Morton dans l’embarras.

Après 25 jours d'absence, le Président Max Morton a refait surface via un court communiqué annonçant qu'il avait été atteint d'une maladie rare et qu'il aurait besoin de quelques jours de repos afin de se remettre de ce passage difficile. Ainsi, le Président pryan devrait être opérationnel selon nos sources en fin de semaine. Ce communiqué aura eu le don de rassurer les pryans qui voyaient la vacance du pouvoir arriver à grand pas et donc une nouvelle crise politique à la clef. Il va s'agir pour le premier pryan de se remettre en ordre de marche pour terminer du mieux possible son dernier mois de mandat.

De son coté, le parti d'opposition n'aura pas tellement profité de la situation, adoptant une attitude digne, et donc en limitant les critiques acerbes au sujet de cette absence. Il n'en reste pas moins que le bilan du Président Morton risque de souffrir de cet épisode. En pleine campagne électorale des législatives, le MEDEP, le parti de Morton, risque de souffrir de cet état de fait.