Mac Dollard aimerait probablement qu’on parle de sa mandature présidentielle pour d’autres raisons. Malheureusement pour lui et pour la justice pryanne, la découverte de l’invalidation de l’adoption du traité d’échange économique avec la RPC vient noircir le tableau de son bilan. Adopté par le Parlement, alors que ce texte – comme tous les traités – doivent être adoptés par les pryans par référendum, rend les échanges économiques entre les deux pays impossibles. Ni le Président de l’époque, Mac Dollard, ni le Président du Conseil Constitutionnel, Tod Ruffin – pourtant soi-disant et supposé expert judiciaire – ni le Président du Parlement, Tanguy Scaramanga n’ont donc fait respecter la Constitution, bafouant ainsi les droits des citoyens pryans. Ces mêmes protagonistes ont effectué la même erreur avec le traité de reconnaissance avec le Royaume de Rileko.
Le Président Morton – injustement mis en cause dans cette histoire – a du réagir en émettant dans un premier temps un décret légalisant les rares échanges économiques entre les deux pays et en fermant provisoirement les frontières économiques avec la RPC. Dans un second temps, il a lancé deux référendums sur ces deux textes afin de régulariser au plus vite la situation.
Ces deux anomalies n’ont pas manqué de créer un léger discrédit et des perturbations diplomatiques. Marjan Bekagne, ambassadeur provisoire pryan en RPC a commis l’erreur de communiquer le décret présidentiel sous son état brut, sans explication. Etant la cible de nombreux individus, ceux-ci n’ont pas manqué de fustiger cette erreur. Cet incident a provoqué un aller-retour express en Cocagne du Président Morton afin d’éclaircir la situation. Il est évident que le Ministre des Affaires Etrangères, Stan Camelinni, qui a reconnu publiquement la « situation préoccupante » du manque d’ambassadeur, va avoir beaucoup de travail dans les jours à venir pour régulariser et apaiser les différentes relations. Entre la seconde conférence de Kaora, le traité en discussion avec Nadur, les soucis de communication avec la RPC, la relance des entretiens avec la CSH, Stan Camelinni ne devrait pas avoir trop de temps pour laisser son esprit vagabonder sur les prochaines échéances présidentielles.