Le gouvernement pryan a décidé de changer la donne pour les entreprises, plus précisément pour les impôts que paient ces dernières. En effet, les impôts sur les entreprises étaient jusqu'ici d'un montant fixe. Désormais – si les parlementaires adoptent la loi de finance tel quel - les entreprises ne paieront plus que 10% sur leur bénéfice. C'est donc tout simplement une exonération d'impôt qui est offerte à une grande partie des entreprises. Ainsi, aucune entreprise ne sera en difficulté financière à cause des impôts. Par ailleurs, une erreur de communication a fait apparaître qu'une autre solution était à l'étude au Conseil de Ministres : celle d'imposer un taux d'imposition de 5% sur le chiffre d'affaire. Cette imposition aurait pu être meurtrière pour certaines entreprises qui font de bons chiffres d'affaires, mais peu ou pas de bénéfices.
Au final, cette nouvelle donne financière va imposer aux entrepreneurs d'établir mensuellement leur bilan comptable - ce que peu d'entre eux faisait jusqu'ici - On peut donc s'inquiéter des retards qui deviendraient très vite ingérables pour le Ministère de l'Economie qui devrait éplucher les comptes de toutes les entreprises et éventuellement sur plusieurs mois selon le retard.
Par ailleurs, cette mesure favorise grandement les entrepreneurs. Par le passé, ils étaient montrés du doigt en raison de leur inactivité à la création de produits et à leurs promotions. Aujourd'hui, le Gouvernement a choisi de prendre leur parti et de prendre le risque d'amputer de grandes sommes d'argent au budget au détriment d'autres activités.
A propos de l'application de contrôles fiscaux dans les semaines à venir, le Ministre de l'Economie, Mac Dollard, s'est refusé à toute précision. Mais, il est bien probable que les entrepreneurs reçoivent la visite de fonctionnaires du Ministère dans les deux mois qui viennent.
Enfin, le Gouvernement pryan a voulu faire connaître son « désaccord profond avec le protectionnisme cocagnien. » En effet, la RPC taxe à hauteur de 20% les importations pryannes soi-disant pour protéger la jeune économie cocagnienne. Ainsi, la taxe sur les importations cocagnienne va passer de 10 à 15%. Le nationalisme et protectionnisme aveugle cocagnien crée des tensions. On pourra se réjouir que l'EcoDémocratie ne reste pas muette à cette attitude. Mais on peut s'inquiéter de cette escalade de la taxe sur les importations qui pourrait continuer dans les semaines à venir et pourrait inhiber les déjà très rares échanges économiques entre les deux pays, ce qui réduirait le choix des consommateurs des deux cotés de la frontière douanière.