[Abalecon] Straviskova déverse sa haine

A l'occasion d'une émission sur la télévision abaleconienne ATV, à la question de savoir ce qu’elle pensait de l’esclavage, Natasha Straviskova répond « Pour être tout à fait franche, je ne vois pas l'utilité d'acheter un petit pedreno pour ça. Encore moins un ghawanéen. Surtout au noir parce qu'il est plus simple de les rémunérer de façon officielle. Un esclave devient ainsi un employé de maison. » Si on peut alors penser que la « petite » chancelière impériale se fait le chantre de la liberté malgré la corrélation qui est faite entre un ghawanéen et le travail « au noir » ou encore sa valeur inférieure à celle d’un pedreno, le masque tombe très vite et la « petite impératrice » montre son vrai visage dégoulinant de haine, de rejet, de dégoût : « Je suis écœurée quand je vois que l'on fait venir des étrangers pour faire des tâches que n'importe quelle personne peut accomplir. C'est, à mon avis, ne pas permettre l'accès au marché du travail pour des personnes en situation précaire (…) Le jour où vous verrez un étranger dans ma maison n'est pas pour demain. » Straviskova continue donc son travail de sape en profondeur qui consiste à créer la peur et la haine de l’étranger.

Ce désolant spectacle de la haine raciale ne s’arrête pas là. En effet, hier, en bon dictateur qui se respecte, Straviskova a effectué une allocution télévisée durant laquelle elle a infligé aux abaleconiens la déclarations suivantes : « Les résultats sont là : il y a moins, voire presque, plus d'immigrés qui font naufrage sur nos cotes et envahissent notre pays, tant mieux. » Si on en croit donc la « petite dame », Abalecon était envahi, attaqué… donc en danger. Et qui est pointé du doigt ? Evidemment, ce foutu étranger qui est les maux de toute une nation…

Toujours dans cet état d’esprit de rejet d’autrui, cette allocution marque un tournant majeur de la politique abaleconienne. La « petite » dame aux « petites » idées a confirmé l’ambition d’isolationnisme d’Abalecon.

Ayant gagnée les élections dans les circonstances que l'on connait, Straviskova s'en est évidemment pris à l'ex-chef du gouvernement, Lodykova, d'abord par des attaques personnelles qui démontre la classe de la chancelière, puis en s'en prenant à son inaction : « C'est quand elle est absente qu'elle sert le plus son pays. »

Elle a par ailleurs annoncé la sortie prématurée d'EcoMicro d'Abalecon : « Voir Abalecon entrer dans le système Dollard et ses conséquences fâcheuses ne m'enchantait guère. »

Straviskova justifie ensuite le Gazdajegot par l'ambition du « partage de richesses communes. » Par définition, si ces richesses sont communes, elles sont déjà partagées. Le Gazdajegot, rassemblant des nations liées d'une façon ou d'une autre à Abalecon, s'avère donc bien être un instrument de propagande abaleconienne visant à assouvir un besoin de pouvoir sur des sous-Etats, puisque le micromonde n'est pas capable de se soumettre au joug straviskovien.

Enfin, elle a annoncé la sortie d'Abalecon de l'OMS - dont elle n'a jamais participé, comme beaucoup de membres, ce qui explique en partie la difficulté de l'organisation - mais aussi la sortie de Micropol : « La politique diplomatique c'est aussi entériner la sortie définitive d'institutions aussi inutiles qu'en voie de disparition : Micropol et l'OMS notamment. Face à des gestions aussi calamiteuses, je ne peux que m'opposer. Abalecon n'a rien à faire dans des organisations guignolesques de la sorte. »

Abalecon et son dictateur a donc cette fois-ci pris une direction qui s’éloigne de toute conscience, celle du racisme, de la défiance du micromonde, celle de l'isolationnisme et celle de la dictature impériale. Qui pourra encore oser prétendre le contraire ? Quels sont les pays qui oseront enfin élever la voix ? Est-ce qu'une prise de conscience va naître de cette haine ? Puisque les micromondiens ont chaussé les oeillères, Straviskova s'est donnée carte blanche. Une nauséabonde odeur s'en dégage.