On connaissait déjà à la « petite » chancelière Straviskova d'Abalecon les dérives autoritaires. On a pu revoir récemment sa haine de l'étranger et de tout de ce qui pouvait sortir de la "norme" (qui se rapproche évidemment de l'Abaleconien), mais on ne lui connaissait pas encore la peur, la frousse.
En effet, alors qu'elle annonçait la semaine dernière vouloir remettre en cause les relations de son pays avec certains de ses "partenaires", elle s'est cachée aujourd'hui derrière des décrets de censure, de manipulation et de désinformation afin de pousser le Président Morton à rompre les relations bilatérales. La « petite » chancelière, aurait-elle des difficultés à passer à l'action, à assumer ses prises de position ? Pourquoi a-t-elle poussé le Président pryan à prendre une décision dont elle se réjouit et qu'elle aurait pu prendre elle-même ? Aurait-elle fait dans ses culottes en soie au moment de passer à l'action ?
C'est donc les culottes pleines que la « petite » chancelière a envoyé son ambassadeur afin qu'il annonce deux décrets qu'il fallait durement autoritaire afin de ne laisser aucun choix au Président pryan fraîchement réélu - réélu, une sensation inconnue à la « petite » dame d'Abalecon, celle-ci préférant se cacher derrière des référendums dérisoires et dont il serait souhaitable de s'interroger sur les modalités démocratiques de leur organisation par exemple.
Le premier décret instaure un organe de presse d’Etat qui servira probablement les intérêts de la « petite » haineuse et de ses idéologies nauséabondes. Ce journal qui n'en portera probablement que le nom servira un peu plus le culte de sa « petite » personnalité. Le second vise tout simplement à censurer le nom du journaliste de MSC, Tod Ruffin, qui semble être coupable d'avoir souligné les dérives et la profonde haine de la dirigeante. Celle-ci et son Ministre de la désinformation ont choisi de remplacer – et donc de personnifier - ses deux termes par « Copro Graphe » ce qui pourrait être traduit par « écrits de merde » ou même par « écrivain de merde ». Dans un premier temps, on peut souligner le caractère injurieux dont la « petite » dame est coutumier. En effet, à chaque individu qu'elle a dans le collimateur, elle s’empresse d’articuler son mot favori "Copro". A croire qu'en plus d'être peureuse, elle est limitée dans son argumentation, notamment. Dans un second temps, on pourra constater que Straviskova a donné encore une fois raison à nos propos qui caractérisent "son" pays d'autoritaire, puisque c'est la censure qui est choisie et celle-ci cible un journaliste. C'est d'ailleurs aussi le moyen de refroidir d'autres journalistes qui auraient le malheur de montrer du doigt ce qui est insupportable à regarder. On peut d'ailleurs noter que c'est la presse qui devient l'otage de dictateurs sans gêne. Dans un troisième temps, on notera que c'est un journaliste micromondial et plus précisément non-abaleconien qui est la cible de la dictature abaleconienne. Le pouvoir autoritaire cherche donc à répandre sa propagande à un niveau international malgré ses ambitions de repli. C'est aussi la preuve du durcissement du régime.
Au final, Le Président Morton a annoncé la fermeture de l'ambassade d'Abalecon à Kaora. La réciproque est tout aussi vraie. La « petite » chancelière a également annoncé l'ambition d'abroger le traité de reconnaissance liant les deux pays. Il est triste de constater la lâcheté straviskovienne puisqu'elle se cache derrière un journaliste pour mettre fin à des relations qu'elle ne voulait plus depuis longtemps. Max Morton a, lui, répliqué que ce n'était pas d'actualité, laissant la porte ouverte à une future amélioration des relations. Le Président Morton a donc semblé vouloir montrer son profond désaccord, mais il n'a pas voulu être fermé, replié sur lui-même et outrageant. Etant donné la ligne politique de la « petite » impératrice et du durcissement du régime, il paraît bien improbable que le chemin de le réconciliation soit emprunté de sitôt, surtout si la presse reste le bouc-émissaire de Straviskova.
Encore une fois, l’utilité de Médias Sans Chaînes, ONG micromondiale n’est pas à démontrer après de tels évènements. Ils ne font au contraire que confirmer un peu plus sa légitimité. Pour cela, merci madame l’impératrice !