Une presse qui se fait le relais de l'hypocrisie de l'état

Jadis, "L'Impertinent", journal politique satirique était indépendant. Sa fondatrice, Mlle Erica Lahan, avait toujours refusé d'adhérer à un parti quelconque, malgré les appels du pied de son ex-mari(PSM)et du duc de Braserel, alors président du PST. Sans se soucier de plaire ou de faire du chiffre, le bi-mensuel satirique épinglait tout ce qu'il n'aimait pas dans la société belondaure et dans le micromonde. Aujourd'hui, le lecteur fidèle ne reconnait plus son journal favori : depuis la "reprise en main" par l'archiduc de Quentrum, "L'Impertinent" n'est plus qu'une caricature désincarnée de l'original. Car, comme si cela ne suffisait pas, en plus des télévisions qui relayent la propagande de l'état, et la disparition des derniers journaux libres d'opinion, celui qui ne mérite plus le nom d"'Impertinent" roule désormais pour le seul PSM, déjà hégémonique sur le plan politique(un Premier Consul, proche de l'empereur, un groupe à l'importance démesurée au parlement)et médiatique(une chaîne de TV appartient au F-G Groupe). L'opposition, déjà victime de contraintes en tout genre(déchéance ou procès pour certains de ses membres, mode de scrutin avantageant excessivement le PSM)n'a plus de voix. Et dès lors, le dernier article publié par le "nouveau journal" repris en main par l'archiduc de Quentrum, leader du PSM, paraît relayer cette hypocrisie d'état :


Dans Mais où les l’opposition(sic), le "journaliste" s'étonne, avec une candeur un peu trop appuyée pour être honnête, du manque d’activité au sein du Belondor surtout au sein de son opposition le mouvement social progressiste. car, en effet depuis la prise en main de l’empire par l’empereur(sic), ce parti pourtant logiquement opposé à celle –ci, n’a rien dit, dénoncer. Ont encore se demande si il vit toujours. Si on estimait l'archiduc capable de second degré, on parlerait là d'ironie.

La suite dénote d'un cynisme éhonté : car, alors que le MSP peine à élire un nouveau président, du fait d'une hémorragie de ses membres, et multiplie les démarches pour pouvoir exister politiquement(et donc jouer un rôle), il semble qu'un nouveau prétexte soit tout trouvé pour l'interdire, ou du moins, le marginaliser plus qu'il ne l'est déjà :
Personne ne sait actuellement si cette demande sera autorisée, en effet de plus en plus de personnes au sein du gouvernement pense que les terroristes du Belondor aurait des liens avec certains membres du mouvement social progressiste., commente le "journaliste". Et ce "plus en plus de personnes au sein du gouvernement" appartiennent essentiellement au seul...PSM, qui contôle la majorité des medias du pays. Pour décapiter une opposition en donnant l'illusion que chacun a sa chance, déchoir ses figures les plus marquantes de leurs citoyenneté ne suffit plus(il est notable que constater que Mlle Lahan, à l'époque où elle était encore archiduchesse de Quentrum, avait été menacée par son ex-mari, parce qu'elle avait eu l'intention d'adhérer au MSP) : le mieux est de coller un procès imaginaire aux leaders du MSP, pour justifier l'interdiction ou la mise hors-la-loi du parti. L'opposition ne peut qu'en rester sans voix....Et le PSM a bon dos de prétendre être attristé de ce voir seul au parlement.

Enfin, le "journaliste", avec la conscience du devoir accompli, peut conclure de façon bien faux-cul par un On peut simplement espérer que les membres de ce mouvement feront un bon choix dans le choix de leur président. Il serait en effet trop simple pour le parti syiste monarchique de se battre contre un partit qu’il a sa tête un terroriste ou présumé terroriste.
La question est donc : « sauront-ils faire le bon choix ? »

Les fidèle lecteurs nostalgiques de "L'Impertinent" façon Lahan "sauront-ils faire le bon choix", en résillant leur abonnement et en renvoyant au FG-Groupe le pot de vaseline offert avec leur journal privé de son âme ?