La Gazette de Kaora
Edition limitée numéro 26 du mardi 15 juillet 2008 / 16 P§
Edito : LGdK sans chaînespar Tod Ruffin Le lundi 16 juin 2008 aura été le début d’une nouvelle ère pour La Gazette. Cette date correspond à l’adhésion de LGdK à une ONG nommée Médias Sans Chaînes (MSC) représentée par la Dawaienne Erica Martinusova-Lahan. Cet organisme est un congrès qui a pour objectif de rassembler l’ensemble des journalistes du micromonde pour obtenir une structure organisée et cohérente. La publication des journaux, la centralisation des informations (accès à l’information par une Agence de Presse), les débats journalistiques et la formation des reporters permettent de promouvoir la presse et d’encourager son existence et son fonctionnement.
Notre adhésion à ce congrès s’inscrit bien dans cette démarche de promotion des médias, à l’image de notre investissement auprès du Président Morton pour le plan de relance de la presse pryanne. Mais nous devons aller, aussi, au delà de cette simple promotion et militer pour une presse libre et indépendante. C’est pourquoi, les Etats et les organismes micromondiaux partageants ces valeurs doivent participer à la défense des droits des journalistes, tout en inculquant une déontologie de la presse indispensable.
LGdK fait partie de cette presse libre parce qu’elle évolue dans un pays démocratique, dont les valeurs se conjuguent aux besoins des médias, et qu’elle bénéficie de l’absence d’intervention de son propriétaire.
Le « quatrième pouvoir » est dorénavant organisé autour de MSC. Il se doit de respecter des règles, mais il doit disposer aussi d’une liberté de parole pour transmettre l’information à nos concitoyens. L’expansion et la pérennisation de la presse libre, sérieuse et indépendante dépend de la reconnaissance micromondiale de MSC.
LES TITRES :Politique nationaleKalio réélu, Morton absentpar Tod Ruffin Elle aura pris du retard, mais elle aura finalement eu lieu. L’élection du Médiateur du Conseil de Concertation a, en effet, rendu son verdict. Et c’est sans grande surprise que Raito Kalio, unique candidat, a été réélu à ce poste. Pourtant, il avait annoncé son intention de ne pas se représenter, arguant de sa supposé inefficacité dans le domaine économique. Ce point avait été d’ailleurs décrit comme le point majeur de la politique du Président Morton. Cependant, Kalio avait fait preuve d’une grande conscience citoyenne en annonçant qu’il se représenterait dans l’hypothèse où il n’y aurait aucun autre candidat pour « éviter toute situation de blocage politique ». Notons que le Médiateur n’a recueilli que 80% des suffrages (4 voix) (contre 100% (6 voix) lors de son élection à ce même poste le 11 février dernier). Il apparaît donc qu’il ne fasse plus l’unanimité. Toutefois, il bénéficie d’un soutien populaire incontestable et encore très important.
Trois jours avant sa réélection, le Médiateur a dû constater le 3 juillet l’absence du Président Morton. En effet, ce dernier ne s’était pas exprimé, à ce moment là, sur la place publique depuis quinze jours. C’est ainsi que le Médiateur s’est vu obligé de délivrer une déclaration : « aujourd'hui avec l'absence de notre Président depuis plus de 15 jours, c'est notre pays qui
a été ralenti pendant cette période. Comme la Constitution me le permet, et après avoir consulté le Président du Conseil Constitutionnel, je déclare donc l'absence officielle du Président ». Par conséquent, le Médiateur se voit confier la gestion des affaires courantes pour permettre le bon fonctionnement du pays. Il a ainsi déclaré vouloir conduire à leur terme en priorité les projets de loi de finances et la révision constitutionnelle concernant le titre judiciaire.
Si l’absence devait se prolonger jusqu’au 18 juillet, le Médiateur serait en droit de constater la vacance du pouvoir. Il deviendrait alors Président par intérim et serait chargé d’organiser des élections présidentielles anticipées. Dans ce cas de figure, cela constituerait une nouvelle crise politique pour le pays. Pourtant, lors de la campagne électorale, Max Morton soutenait que « le projet présidentielle de l’ADP est pour la mandature efficace et marquera une reprise de l’activité de notre nation et ce à tous les niveaux ».
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