LGdK numéro 29

Edito : Adieux
par Tod Ruffin

On la redoute, on la hait, on essaye de l’oublier, mais elle nous hante, et elle fini toujours par arriver et plus vite qu’on le voudrait naturellement. Oui, on parle bien de cette période de reprise généralisée des activités économiques, politiques et sociales, après les congés d'été. En deux mots, allez, osons le dire… la rentrée. Ca y’est ! C’est dit !
Le moment où l’on doit reprendre en main le travail et dire adieu à nos douces vacances…haaa nos vacances !… ce moment est donc arrivé. Ce souvenir de mer, de sables, de soleil, d’insouciances et de repos s’estompe à l’arrivé de la rentrée. Ce moment si douloureux où les affaires doivent nécessairement reprendre avec son lot de nouveautés. Ces petites choses qui changent nos habitudes et qui distraient un peu notre vie. Cette année la nouveauté pour le Chef de l’EcoDémocratie est la coexistence institutionnelle avec le Médiateur du Conseil de Concertation aux idées politiques antagonistes. Parce qu’il s’agit bien d’une cohabitation auquel on assiste aujourd’hui à Prya entre Kalio et Dollard. Et si pour le moment, les choses se déroulent au mieux, les deux Hommes n’ont pas hésité à espérer l’un à l’autre qu’il saurait finir son mandat, histoire de mettre son voisin face à ses responsabilités. Si on ajoute les longues discussions pour l’établissement des Commissions et la position du Médiateur qui semble vouloir imposer sa patte à la politique Kalio, on se dit, décidément, que cette rentrée nous éloigne encore plus vite de nos vacances… Haaa nos vacances ! Adieux !

LES TITRES :

Politique nationale
Deux Hommes et un projet
par Tod Ruffin

Un président en place, un Médiateur élu, voilà donc les institutions en place, ce qui va permettre au pays de relancer les réformes nécessaires pour son développement. En effet, Mac Dollard a été élu sans grande surprise Médiateur du Conseil de Concertation à l’unanimité des voix (c’est à dire 5 voix) le 18 août dernier. Il devient ainsi le troisième Médiateur distinct élu par le peuple après Kalio et Chopin (auquel il faut ajouter l’intérim de Tropez Bano). Le tout nouveau Médiateur a brièvement remercié les pryans, mais n’a pas tenu de discours politique. Il est sans doute impatient de passer à l’action. Cependant, il a souhaité avoir des éclaircissements au sujet du court mandat qu’il va devoir effectuer. En effet, le Conseil Constitutionnel a décidé que la fin du mandat du nouveau Médiateur aurait lieu début octobre (soit un mois et demi de mandat) « afin de retrouver l’alternance des élections Président / Médiateur » prévue par la Constitution.
Cette décision prise difficilement à l’unanimité au Conseil Constitutionnel a satisfait le Médiateur Dollard qui se serait sans doute volontiers passé d’un mandat si court et de l’éventualité fortement probable d’une nouvelle campagne électorale pour sa réélection début octobre. Parce qu’il est évident que Mac Dollard va difficilement pouvoir se contenter d’un mois et demi à ce poste tout en essayant d’appliquer le programme pour lequel il s’est engagé.
Un projet défini par le candidat Kalio et qui découle du programme de l’ADP. Pourtant la première proposition du Médiateur Dollard a été la modification de la loi des décorations honorifiques. Cette proposition, qui n’est pas présente dans le programme de l’ADP, consiste à réactualiser cette loi à la situation institutionnelle actuelle et elle n’a soulevé aucune opposition. On n’aurait pu s’étonner que le Médiateur ne « ré-initialise » pas d’abord les Commissions, mais l’absence du Président, parti en vacances, à retardé cette opération. Souhaitons que les citoyens, les nouveaux notamment, s’engagent dans ces nouvelles commissions pour re-dynamiser la vie politique du pays.
Lors de son discours de rentrée, Raito Kalio a annoncé que les commissions seraient lancées le dernier week-end d’août afin d’avoir « un minimum d’organisation ». Doit-on comprendre que les discussions avec le Médiateur ont été âpres et compliquées ? Pas certain, les deux Hommes semblent vouloir réussir leur entrée en scène pour l’exécution d’un projet qu’ils soutiennent tous les deux. Reste à savoir si des conflits n’apparaîtront pas au cours de la représentation, qui pourraient ainsi les priver du rappel du public.

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