LGdK numéro 28

La Gazette de Kaora

Edition limitée numéro 28 du vendredi 15 août 2008 / 16 P§

Edito : L’absence
par Tod Ruffin

Difficile pour nous cette semaine d’écrire un édito digne de ce nom étant donné la situation nationale et surtout micromodiale de carence de l’information restreinte à sa portion la plus congrue. C’est alors que nous est venu l’idée d’écrire un édito justement sur cette absence. Pas seulement de l’information, mais l’absence avec un grand A.
Qu’entendons-nous dans l’absence ? C’est ce qui ne se trouve pas dans un lieu où il serait normal qu'il soit, où on l’attend. C’est bien de l’absence du Président Morton dont on a parlé. Alors que l’on s’attendait à le croiser dans les couloirs du Palais Présidentiel, on y a trouvé que les fantômes de nos peurs, ceux qui emportent dans l’oubli tous ou presque tous les Hommes qui osent être élus Président pryan.
On a également parlé de l’absence de candidat pour affronter Raito Kalio lors des présidentielles début août ou pour affronter Mac Dollard pour l’élection au poste de Médiateur. On s’attendait donc à voir des opposants ? Aurait-il été logique d’en avoir ? Dans une démocratie, le vote correspond à un choix. On désignait alors surtout l’absence de choix.
L’absence de la Ministre des Affaires Etrangères pedreno à Prya, alors qu’elle y était attendue par le CAE crée un vide. Il faut bien admettre que l’éloignement ne nuit pas à une amitié puisque l’habitude nous sépare inexorablement de ceux que nous aimons. Mais l’absence exaspère le désir et on prend le risque de se passer de cette amitié.
L’absence d’information qui frappe beaucoup de micronations nuit indubitablement à l’activité de celles ci, activité qui génère pourtant elle même l’information. On prend alors conscience de l’importance de la présence de l’information dans son absence.
Finalement, l’absence dans ses travers nous amène à prendre conscience de la valeur de chaque chose qui nous entoure. Il faut voir dans l’absence, le moteur de notre libération à nos peurs, nos choix ou nos désirs.

LES TITRES :

Politique nationale
Kalio bien sûr, Dollard finalement
par Tod Ruffin

Cette fois, c’est fait ! La page Morton est tournée, l’ère Kalio s’ouvre. En effet, Raito Kalio a succédé au poste présidentiel à Max Morton officiellement le 5 août dernier. Il a été élu à l’unanimité avec 5 voix deuxième Président de l’EcoDémocratie de la 6e Constitution. Notons la drôle de situation de Raito Kalio qui es devenu Président et qui est toujours… ambassadeur de Prya à Nautia. Est ce au Président d’occuper un tel poste ? Quoiqu’il en soit, le 17e Président pryan élu a promis qu’il « ne décevrait pas » le peuple pryan en remplissant l’intégralité de son programme. Une promesse qui engage également le futur Médiateur et les futurs Commissaires. C’est pourquoi, il est important pour le Président et pour le pays que le nouveau Médiateur adhère au programme déjà exposé.
Comme nous l’avions évoqué dans nos colonnes il y a quinze jours, la candidature de Mac Dollard au poste de Médiateur n’était pas à exclure. Il avait déjà songé à se présenter aux élections présidentielles, mais il y avait finalement renoncé parce que « la date butoir était trop proche ou la réflexion trop longue ». Sans doute une façon diplomatique de dire qu’il ne voulait pas rentrer en campagne, et donc en conflit, avec Raito Kalio. Cependant, sa présence lors du meeting de Kalio laissait entrevoir un soutien de Dollard au candidat Kalio. Si ce ne fût pas ouvertement le cas, Dollard n’a pas caché qu’il « aimait le programme du Président » et qu’il « avait du temps à consacrer aux pryans. Ce sont deux bonnes raisons pour tenter ma chance ». C’est les raisons pour lesquelles, il n’a pas été très étonnant de voir Mac Dollard se présenter au poste du Médiateur du Conseil de Concertation. Exit la candidature de Christophe Pugistyle. En effet, ce dernier avait émis l’idée de se présenter dans l’éventualité de l’absence de candidature. Il s’était donc seulement posé comme un recours, pas comme une évidence ou une alternative. Sa non-candidature n’aura, du coup, surpris personne. Il aurait été pourtant intéressant d’assister à une réelle campagne électorale à l’issue de laquelle les citoyens auraient eu un choix à effectuer, certes complexe, mais instructif.
Une campagne électorale qui aura été calme pour ce poste de Médiateur. Toutefois en parlant de Kalio, Mac Dollard a souhaité ne pas être dans l’obligation de « prendre sa place avant la fin de son mandat comme il a lui même dû le faire ». Ce qui ne semble pas avoir échappé au Président qui a confié, alors qu’il était en visite au parc Zantave de Zammusement, que son « seul souhait est que Mr. Dollard assume à son tour le poste pour lequel il sera élu ».
Ainsi, la duo exécutif semble bien se diriger vers une « cohabitation » selon le propre terme utilisé par le Président. Si Dollard semble approuvé le programme proposé par Kalio, il ne paraît pas enclin à oublier, voire aller à l’encontre des idées de son Parti, le MLP. Soulignons également que Mac Dollard n’a pas jugé utile de prévenir en amont le Président de sa candidature. Une marque de courtoisie que n’a pas souhaité Mac Dollard et qui n’a apparemment pas gêné le Président jugeant qu’il « n'a pas à donner son aval pour la participation d'un candidat à une élection ».
Seul candidat, Mac Dollard va donc très probablement devenir le nouveau Médiateur du Conseil de Concertation pour une durée de deux mois seulement, afin de retrouver l’alternance des élections Président / Médiateur. Il restera donc à voir si le duo Kalio-Dollard sera « ce fameux duo exécutif indispensable pour le bon fonctionnement de nos institutions » et s’ils arriveront à marcher main dans la main ou si des querelles politiques viendront détruire ce tableau.

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