LGdK numéro 35

La Gazette de Kaora

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Edito
Bats les masques !

La Chancelière d’Abalecon Lindà Sagàstjova a présenté le 7 novembre un projet de dénonciation du traité Prya-Abalecon, traité adopté à Prya le 27 octobre. Donc seulement 11 jours après son adoption à Prya, la Chancelière est montée sur ses grands chevaux pour dénoncer « un pays qui ne se préoccupe même pas d'Abalecon, qui plus est un pays dont les liens avec Dawa ne sont plus à démontrer ». Les motifs reprochés sont la non-notification de la ratification du traité à Prya et le non-nomination d’ambassadeur. A l’inverse de cette nation, disparue durant de long mois cette année, Prya envoie de véritables ambassadeurs et ne sème pas des « cousins » partout dans le micromonde d’une manière impersonnelle. Qui connaît le nom du pseudo-ambassadeur d’Abalecon à Prya (que l’on n’a pas vu depuis plusieurs semaines maintenant) ?

La Chancelière joue donc les effarouchés en se plaignant du soi-disant non-intérêt pryan envers son pays. Le égocentrisme de cette dame est tout à fait à la hauteur de son incohérence.

En effet, poursuivie en justice par une de ses compatriotes pour avoir placardé une affiche peu reluisante et disgracieuse de celle-ci, elle lui a reproché d’être trop « attachée à sa personne » tout en lui conseillant de penser « un peu plus à l'intérêt général ». Elle voulait sans doute dire pour son intérêt en général parce que sinon elle aurait adopté ces précieux préceptes avec Prya : Au lieu d’exhiber un nationalisme exacerbé et de penser aux rancœurs que cette dame entretient envers les dawaiens, elle aurait favorisé l’intérêt général. Il semble bien que la façon de penser de la Chancelière soit très malléable et changeante afin de mieux servir ses intérêts personnels. C’est bien ce qu’il en ressort de son comportement quoiqu’il en soit.

Tod Ruffin


LES TITRES :

Le pari de la septième Constitution
Interview exclusive de Stan Camelinni
On débat à Kaora
La presse et l'argent : un tabou Pryan ?
Les derniers projets du Conseil
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Sports
L’AS Tindali en pôle position

Conduite par l’ex-sélectionneur de l’équipe nationale, l’AS Tindali enchaîne les bons résultats. Malgré une défaite lors de son premier match contre le Royal Hudiksvall (2-3), Raito Kalio a su donner confiance à toute une équipe. L’Aquatletik de Kaora (3-2), le Club Sportif Zantave (2-1) et l’Océanique de Siango (4-2) en ont fait les frais. Ainsi, avec neuf points, l’AS Tindali est en tête du championnat micromondail de football (CMF).

Mais le titre est loin d’être acquis. Ses principaux adversaires, le Club Sportif Zantave et le Royal Hudiksvall, ont six journées de championnat pour détrôner les tindalites. Le CSZ de Mac Dollard était bien parti, mais la défaite contre l’AS Tindali est venu noircir un tableau de marche qui était jusqu’ici intéressant. Le match gagné difficilement contre l’Aquatletik n’a rassuré personne à Zantavia. Le prochain match-choc contre le Royal Hudiksvall en dira sans doute beaucoup plus sur les possibilités zantaves.

Les sverigeois du Royal n’ont pas fait le parcours qu’on attendait d’eux. Ils auraient pu titiller les tindalies en haut du classement. Leur troisième place actuelle reste toutefois très honnête. La déception est venue de leur match nul face à l’Océanique de Siango (0-0), alors que l’entraîneur adverse n’était pas présent sur le banc de touche pour donnes les consignes.

Au rayon des déceptions, l’Aquatletik de Kaora de Max Morton est en grande difficulté, mais donne des signes très encourageants. Ca été le cas lors du dernier match perdu contre les zantaves (2-3). Plus grosse déception encore, le Vaxjö Sport Club qui semblait plus apte à déstabiliser ses adversaires. Trois défaites consécutives ont plongé les joueurs de Bjorg Minkasson dans le doute. Plus les matchs s’enchaînent, plus leur jeu est balbutiant. Une réaction est indispensable… face au leader.

Enfin, l’Océanique de Siango dont la moitié des matchs s’est soldé jusqu’ici par un match nul est difficilement situable dans ce championnat. Capable du meilleur comme du pire, abandonné par son entraîneur lors de la seconde journée, l’Océanique est une inconnue dans cette compétition.

Tod Ruffin

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