La Gazette de Kaora
Etage 10A - Les tours jumelles
1A avenue Grigor, Province de Kaora
Rédacteur : Tod Ruffin
Journalistes : Max Morton et Tod Ruffin
Edition limitée numéro 37 du lundi 1er janvier 2009 / 16 P§
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EditoEntre information et manipulationCertains évènements politiques, culturels ou sociaux laissent penser aux journaliste qu’il est nécessaire de les couvrir, de les traiter pour rendre compte de ces informations à leurs lecteurs. Mais le machiavélisme, les ambitions personnelles et le besoin incessant de faire parler de soi entraînent à la manipulation.
D’abord la manipulation des citoyens du Micromonde, victimes de la propagande d’Etats et d’individus outrecuidants et suffisants prêts à toutes les manœuvres, même les plus avilissante pour arriver à leurs fins. Ensuite cela conduit à la manipulation de la Presse, outil, bien souvent malgré elle, des actes prémédités et intéressés dignes des pires régimes totalitaires, parfois à l’intérêt presque inexistant.
Finalement, ces magouilles ne font qu’abattre les dernières onces de respectabilité et d’honneur de ces Etats et de ces individus rompus à de tristes manœuvres, puisque incapables de colmater les fuites de leur pauvreté d’attrait et d’intérêt. Capables de trucider ses voisins, il n’en ressort guère de solidarité et de cohésion de ces « acteurs », pauvres clowns à l’ego surdimensionné, s’agitant vainement pour qu’on les regarde. Alors que le Micromonde aurait tant besoin actuellement du renforcement des valeurs d’union et d’harmonie, ces « acteurs » jouent la partition du grotesque Bouffon.
Tod RuffinLES TITRES :Interview exclusive de Rébecca Dollard
Un mois de janvier décisif
L’OMS trébuche sur la marche du renouveau
2008 : un bon millésime--------------------------------------------------
SportsL’AS Tindali renoue avec son passéC'est donc l'AS Tindali menée par l'ex-sélectionneur national, Raito Kalio, qui a remportée le Championnat Micromondial de Football de novembre-décembre 2008. Vainqueur du premier championnat national début 2002, l’AS Tindali n’avait plus gagné de titre depuis, étant même absente du dernier championnat disputé en début d’année 2008.
Les joueurs de Raito Kalio ont été leaders durant six journées soit plus de la moitié de la compétition. S’ils ont fini par un feu d’artifice face au Royal Hudiksvall (victoire 6 à 0), leur parcours n’a pas été une balade de santé. Défaits à l’extérieur face au Royal (2-3), face à l’Aquatletik (2-0), les tindalites n’étaient que quatrième à l’issue du sixième round.
Mais Raito Kalio a remis très vite de l’ordre dans les rangs de son équipe qui remporta trois de ses quatre derniers matchs. Seul le Vaxjö Sport Club a réussi l’exploit de battre les désormais champions au match aller et au match retour (4-3 et 4-1).
De son côté, Mac Dollard qui regrettait que son équipe ait terminé bon dernier du précédent championnat peut être fier de lui et de ses troupes. Ils talonnent le champion d’un point et sont vice-champions. Cependant, à la vue de leur situation à l’issue du sixième acte du CMF, ils peuvent avoir quelques regrets tant le titre leur tendait les bras. Meilleure équipe à l’extérieur (7 points), le Club Sportif Zantave se devra d’être très ambitieux pour le prochain tournoi qu’il disputera.
Pour des premiers pas dans le sport et plus particulièrement dans le football, Max Morton a vite su s’adapter au contexte. A la tête de l’Aquatletik de Kaora, il a mené son équipe sur le podium après, pourtant, un début de saison délicat (1 victoire et 3 défaites après 4 journées). Intraitable à domicile (5 victoires pour autant de matches), mais laborieux loin de Kaora (1 nul et 4 défaites), l’Aquatletik de Kaora n’a pas montré une assez grande régularité pour se hisser sur les deux premières places du podium. L’intéressé met en exergue les défaillances de « l’attaque et des milieux offensifs ». Cependant, les kaorans comptent dans leurs rangs le meilleur buteur du championnat, Esron Vaquez avec 7 buts (égalité avec le tindalite Edwin Sancoth).
La quatrième place revient donc au Royal Hudiksvall. En plus de rater le titre, le Royal rate aussi le podium. C’est incontestablement la plus grosse déception à la vue des débuts très prometteurs de cette équipe. A huit reprises sur les trois premières places du classement, les hommes de Dennis Jaribsson se sont lentement démobilisés, laissant filer ainsi de précieux points. La déroute lors de la dernière journée face à l’AS Tindali restera anecdotique tant les sverigeois étaient épuisés et donc incapables de lutter face à l’enthousiasme tindalite. Les sverigeois du Royal n’ont pas su gérer leurs efforts et ont fini par le payer en toute fin de compétition. Les regrets ne devraient pas manquer.
L’autre club du pays du « 31 février » (surnom lié à ses hivers rigoureux et longs) aura laissé entrevoir de belles possibilités, mais n’aura jamais pu les mettre en avant. Le Vaxjö Sport Club a en effet couru de déceptions en contre-performances. Une défense faiblarde face à des attaquants souvent très motivés, un entraîneur absent lors de l’ultime journée et une perte de confiance ont entraîné le Vaxjö dans une situation inextricable.
Vainqueur du premier championnat micromondial en 2001, vainqueur du championnat national en 2006, vice-champion début 2008, l’Océanique n’aura pas eu cette fois-ci la même réussite. Théo Ambax qui dirige cette équipe et qui a lâché ses joueurs à deux reprises n’a pas réussi à renverser la tendance. Toutefois, l’Océanique a été la dernière à perdre (lors de la quatrième journée). Les joueurs de Théo Ambax ont effectué un parcours correct à l’extérieur, mais ont rencontré des difficultés à domicile (5 point, plus mauvaise équipe à domicile). Vainqueur à deux reprises (face aux Vaxjö à chaque fois), les siangais et leur entraîneur ont vécu une année d’apprentissage. Cette expérience difficile ne doit pas les décourager et doit au contraire les motiver pour prendre leur revanche. Le club pryan le plus titré le doit à ses supporters.
Au final, quel bilan peut-on tirer de cet événement ? Il est certain que la tenue d’une telle compétition ne peut être que bénéfique pour nouer ou entretenir des liens entre citoyens du micromonde. Mais on pourra se demander si cet échange est vraiment réussi quand seulement deux nationalités sont représentées. Une fois encore, seuls les sverigeois ont accepté de participer, pendant que certain boudaient.
Et les autres ? Comme lors du Tour Cycliste Pryan, on peut légitimement remettre en cause la qualité de la communication de l’organisateur, Tod Ruffin. On notera toutefois que cette communication s’est fait en partie au travers de l’OMS qui est, normalement, censée favoriser le rassemblement de sportifs. Mais cela ne peut dédouaner totalement Ruffin de ses responsabilités.
De plus, il est possible de souligner dans le camp des ratés un calendrier très resserré, des échanges entre entraîneur plutôt rare et un subtil manque d’esprit et d’humour dans les compte-rendus. Bref, on ne peut pas couvrir cet événement uniquement de lauriers, les revers de l’organisation existent, mais ce championnat constitue une bonne base pour réussir à rassembler davantage pour que le sport en sorte gagnant. Comme l’a dit le Ministre des Sports, Stan Camelinni, rendez-vous à la prochaine saison avec peut être plus d’équipe.
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